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AMVUTTRA®, solution injectable en seringue préremplie

 

Picture 1Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave. Voir la rubrique « Effets indésirables » pour les modalités de déclaration des effets secondaires.

AMVUTTRA®, solution injectable en seringue préremplie

Composition

Principes actifs

Vutrisiran (sous forme de vutrisiran sodique). Contient un petit acide ribonucléique interférent (pARNi) fabriqué par synthèse, modifié chimiquement.

Excipients

Dihydrogénophosphate de sodium dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, eau pour préparations injectables, hydroxyde de sodium (pour l’ajustement du pH), acide phosphorique (pour l’ajustement du pH), contient 5,9 mg de sodium pour 1 mL.

Forme pharmaceutique et quantité de principe actif par unité

Solution injectable en seringue préremplie. Voie sous-cutanée. À usage unique exclusivement.

Apparence

Solution limpide, incolore à jaune (pH d’environ 7 ; osmolalité 210 à 390 mOsm/kg).

Principe actif par unité

Chaque seringue préremplie contient 25 mg du vutrisiran (sous forme de vutrisiran sodique) dans 0,5 mL de solution (50mg / mL).

Indications/Possibilités d’emploi

Amvuttra est indiqué dans le traitement de l’amylose héréditaire à transthyrétine, chez les patients adultes atteints de polyneuropathie de stade 1 ou de stade 2 (hATTR-PN).

Amvuttra est indiqué dans le traitement de l’amylose à transthyrétine de type sauvage ou héréditaire, chez les patients adultes atteints de cardiomyopathie (ATTR-CM).

Posologie/Mode d’emploi

Le traitement doit être instauré sous la supervision d’un médecin expérimenté dans la prise en charge de l’amylose. Le traitement doit être démarré le plus tôt possible après l’apparition de la maladie afin d’empêcher le développement d’une invalidité.

Posologie usuelle

La posologie recommandée d’Amvuttra est de 25 mg administrés par injection sous-cutanée une fois tous les 3 mois.

Une supplémentation en vitamine A à une dose d’environ 2500 UI à 3000 UI par jour au maximum est recommandée pour les patients traités par Amvuttra (voir rubrique « Mises en garde et précautions »).

La décision de poursuivre le traitement chez les patients dont la maladie évolue en polyneuropathie de stade 3 doit être prise à la discrétion du médecin, après évaluation globale des bénéfices et des risques.

Les données concernant le vutrisiran chez les patients présentant une insuffisance cardiaque de classe IV selon la classification de la New York Heart Association (NYHA) et chez les patients présentant à la fois une insuffisance cardiaque de classe III de la NYHA et une maladie de stade 3 selon la classification du NAC (National Amyloidosis Centre) sont limitées. Cependant, si les patients traités par le vutrisiran évoluent vers ces stades, ces données semblent indiquer que les patients peuvent rester sous traitement.

Patients présentant des troubles de la fonction hépatique

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (bilirubine totale ≤ 1 × la limite supérieure de la normale (LSN) et aspartate aminotransférase (AST) > 1 × LSN, ou bilirubine totale > 1,0 à 1,5 × LSN et tout autre taux d’AST) ou modérée (bilirubine totale > 1,5 à 3,0 × LSN et tout autre taux d’AST). Le vutrisiran n’a pas été étudié chez des patients présentant une insuffisance hépatique sévère et ne doit être utilisé chez ces patients que si le bénéfice clinique attendu dépasse le risque potentiel encouru (voir rubrique « Pharmacocinétique »).

Patients présentant des troubles de la fonction rénale

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée (débit de filtration glomérulaire estimé [DFGe] ≥ 30 à < 90 mL/min/1,73 m2). Le vutrisiran n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère ou une maladie rénale au stade terminal et ne doit être utilisé chez ces patients que si le bénéfice clinique attendu dépasse le risque potentiel encouru (voir rubrique « Pharmacocinétique »).

Patients âgés

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients âgés de 65 ans et plus (voir rubrique « Pharmacocinétique »).

Enfants et adolescents

La sécurité et l’efficacité d’Amvuttra chez les enfants ou les adolescents de moins de 18 ans n’ont pas encore été établies. Aucune donnée n’est disponible.

Prise retardée

En cas d’oubli d’une dose, Amvuttra doit être administré dès que possible. L’administration doit être reprise tous les 3 mois, à compter de la dernière dose administrée.

Mode d’administration

Amvuttra est destiné à une administration par voie sous-cutanée uniquement. Amvuttra peut être administré par un professionnel de santé, par le patient ou par un aidant.

Les patients ou les aidants peuvent administrer Amvuttra après avoir été formés par un professionnel de santé à la technique correcte d’injection sous-cutanée.

 

Ce médicament est prêt à l’emploi et à usage unique exclusivement.

Inspecter visuellement la solution pour vérifier l’absence de particules et de coloration anormale. Ne pas utiliser en présence de coloration anormale ou de particules.

Avant l’administration, si elle est conservée au froid, la seringue préremplie doit être réchauffée en laissant le carton à température ambiante pendant environ 30 minutes.

·L’injection sous-cutanée doit être administrée dans l’un des sites suivants : l’abdomen, les cuisses ou les bras. En cas d’injection dans le bras, celle-ci doit être effectuée par un professionnel de santé ou un aidant. Amvuttra ne doit pas être injecté dans du tissu cicatriciel ou dans des zones rougies, enflammées ou gonflées.

·En cas d’injection dans l’abdomen, la zone entourant le nombril doit être évitée.

Contre-indications

Hypersensibilité grave (p. ex. anaphylaxie) à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés dans la rubrique « Composition ».

Mises en garde et précautions

Carence en vitamine A

En réduisant le taux de la protéine transthyrétine (TTR) sérique, le traitement par Amvuttra entraîne une diminution des taux sériques de vitamine A (rétinol) (voir rubrique « Propriétés/Effets »). Les taux sériques de vitamine A inférieurs à la limite inférieure de la normale doivent être corrigés et tout symptôme ou signe oculaire dû à une carence en vitamine A doit être évalué avant l’instauration du traitement par Amvuttra.

Les patients traités par Amvuttra doivent prendre une supplémentation orale quotidienne de vitamine A d’environ 2500 UI à 3000 UI maximum, afin de réduire le risque potentiel de symptômes oculaires dus à une carence en vitamine A. Une consultation ophtalmologique est recommandée chez les patients présentant des symptômes oculaires pouvant indiquer une carence en vitamine A, notamment une vision nocturne réduite ou une cécité nocturne, une sécheresse oculaire persistante, une inflammation oculaire, une inflammation ou une ulcération de la cornée, un épaississement ou une perforation de la cornée.

Au cours des 60 premiers jours de la grossesse, des taux de vitamine A trop élevés ou trop faibles peuvent être associés à un risque accru de malformation fœtale. Par conséquent, toute grossesse doit être exclue avant l’instauration d’un traitement par Amvuttra et les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace (voir rubrique « Grossesse, Allaitement »). Si une femme planifie une grossesse, Amvuttra et la supplémentation en vitamine A doivent être interrompus et les taux sériques de vitamine A doivent être surveillés et revenus à la normale avant la tentative de conception. Les taux sériques de vitamine A peuvent rester faibles pendant plus de 12 mois après la dernière dose d’Amvuttra.

En cas de grossesse non planifiée, le traitement par Amvuttra doit être interrompu (voir rubrique « Grossesse, Allaitement »). Aucune recommandation ne peut être donnée concernant la poursuite ou l’interruption de la supplémentation en vitamine A au cours du premier trimestre d’une grossesse non planifiée. Si la supplémentation en vitamine A est poursuivie, la dose quotidienne ne doit pas dépasser 3000 UI par jour, en raison du manque de données justifiant des doses plus élevées. Par la suite, une supplémentation en vitamine A de 2500 UI à 3000 UI par jour devra être reprise aux deuxième et troisième trimestres si les taux sériques de vitamine A ne sont pas encore revenus à la normale, en raison du risque accru de carence en vitamine A au troisième trimestre.

On ignore si la supplémentation en vitamine A pendant la grossesse sera suffisante pour prévenir le déficit en vitamine A si la femme enceinte continue de recevoir Amvuttra. Cependant, il n’est pas attendu que l’augmentation de la supplémentation en vitamine A à plus de 3000 UI par jour pendant la grossesse permette le rétablissement d’un taux plasmatique normal de rétinol en raison du mécanisme d’action d’Amvuttra. Une telle supplémentation peut être dangereuse pour la mère et le fœtus.

Autres composants

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par mL, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Interactions

Aucune étude clinique d’interaction n’a été réalisée. Le vutrisiran ne devrait pas causer d’interactions ni être influencé par des inhibiteurs ou des inducteurs des enzymes du cytochrome P450, ni moduler l’activité des transporteurs. Par conséquent, le vutrisiran ne devrait pas avoir d’interactions cliniquement significatives avec d’autres médicaments.

Grossesse, Allaitement

Femmes en âge de procréer

Le traitement par Amvuttra diminue les taux sériques de vitamine A. Des taux de vitamine A trop élevés ou trop faibles peuvent être associés à une augmentation du risque de malformation fœtale. Par conséquent, toute grossesse doit être exclue avant l’instauration du traitement et les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace. Si une femme envisage une grossesse, Amvuttra et la supplémentation en vitamine A doivent être interrompus et les taux sériques de vitamine A doivent être contrôlés et revenus à la normale avant la tentative de conception (voir rubrique « Mises en garde et précautions »). Les taux sériques de vitamine A peuvent rester faibles pendant plus de 12 mois après la dernière dose du traitement.

Grossesse

Il n’existe pas de données sur l’utilisation d’Amvuttra chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal sont insuffisantes pour permettre de conclure sur la toxicité sur la reproduction (voir rubrique « Données précliniques »). En raison du risque de tératogénicité dû à des taux de vitamine A non équilibrés, Amvuttra ne doit pas être utilisé pendant la grossesse. Par mesure de précaution, les taux de vitamine A (voir rubrique « Mises en garde et précautions ») et d’hormone thyréostimulante ou thyréostimuline (TSH) doivent être mesurés au début de la grossesse. Une surveillance étroite du fœtus doit être effectuée en cas de grossesse non planifiée, en particulier durant le premier trimestre.

Allaitement

On ne sait pas si le vutrisiran est excrété dans le lait maternel. Il n’existe pas de données suffisantes sur l’excrétion du vutrisiran dans le lait animal (voir rubrique « Données précliniques »).

La décision d’interrompre l’allaitement ou d’interrompre le traitement par Amvuttra doit tenir compte du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant par rapport au bénéfice du traitement pour la femme.

Fertilité

Il n’existe pas de données concernant l’effet d’Amvuttra sur la fertilité chez l’homme. Aucune incidence sur la fertilité mâle ou femelle n’a été détectée dans les études effectuées chez l’animal (voir rubrique « Données précliniques »).

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Amvuttra n’a aucune influence ou une influence négligeable sur l’aptitude à la conduite ou l’utilisation de machines.

Effets indésirables

Liste des effets indésirables

Le profil de sécurité d’Amvuttra a été caractérisé à partir des données d’études cliniques de phase III contrôlées et randomisées. Les effets indésirables rapportés dans l’ensemble des données regroupées des études HELIOS-A et HELIOS-B sont présentés dans le Tableau 1. Les effets indésirables sont présentés par termes préférentiels et par classe de systèmes d’organes (SOC) selon la terminologie MedDRA. La fréquence des effets indésirables est exprimée selon la catégorie suivante:

«fréquent» (≥ 1/100, < 1/10).

 

Tableau 1 : Effets indésirables signalés pour Amvuttra

Classe de systèmes d’organes

Effet indésirable

Fréquence

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Réaction au site d’injectiona

Fréquent

Investigations

Alanine aminotransférase augmentée

Fréquent

Phosphatase alcaline sanguine augmentée

Fréquent

a Les symptômes rapportés comprenaient des bleus, un érythème, une douleur, un prurit et une chaleur. Les réactions au site d’injection étaient légères, transitoires et n’ont pas conduit à l’interruption du traitement.

 

Description d’effets indésirables spécifiques et informations complémentaires

Bilan hépatique

Dans l’étude HELIOS-B, 97 patients (30 %) traités par Amvuttra et 78 patients (24 %) recevant le placebo ont présenté une légère augmentation du taux d’alanine aminotransférase (ALAT) supérieure à la LSN et inférieure ou égale à 3 × LSN. Tous les patients traités par Amvuttra présentant une légère élévation du taux d’ALAT étaient asymptomatiques et chez la majorité dentre eux, le taux dALAT s’est normalisé avec la poursuite du traitement.

 

Immunogénicité

Dans les études HELIOS-A et HELIOS-B, respectivement 4 (3,3 %) et 1 (0,3 %) patients traités par Amvuttra ont développé des anticorps anti-médicament (ADA). Dans les deux études, les titres d’ADA étaient faibles et transitoires et ne semblaient pas affecter l’efficacité clinique, le profil de sécurité, ou le profil pharmacocinétique ou pharmacodynamique du vutrisiran.

L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch

Surdosage

En cas de surdosage, il est recommandé de suivre le patient, si cela est indiqué sur le plan médical, afin de déceler tout signe ou symptôme de réactions indésirables et d’instaurer un traitement symptomatique adapté, si nécessaire.

Propriétés/Effets

Code ATC

N07XX18

Mécanisme d’action

Amvuttra contient du vutrisiran, un petit acide ribonucléique interférent (pARNi) double brin, stabilisé chimiquement, qui cible spécifiquement les ARN messagers (ARNm) mutés et/ou sauvages de la transthyrétine (TTR) et qui est lié de manière covalente à un ligand contenant trois résidus de N-acétylgalactosamine (GalNAc) permettant de délivrer le pARNi aux hépatocytes.

Grâce à un processus naturel appelé interférence par ARN (ARNi), le vutrisiran provoque la dégradation catalytique de l’ARNm de la TTR dans le foie, ce qui entraîne une diminution des taux sériques de protéine TTR amyloïdogène mutée et sauvage, réduisant ainsi les dépôts de TTR amyloïde dans les tissus.

Pharmacodynamique

Dans l’étude HELIOS-A, le taux sérique moyen de TTR était rapidement réduit dès le jour 22, avec une réduction moyenne de la TTR de 73 %, proche de l’état d’équilibre, à la semaine 6. Avec des doses répétées de 25 mg tous les 3 mois, les réductions moyennes du taux sérique de TTR après 9 et 18 mois de traitement étaient de 83 % et 88 %, respectivement. Des réductions similaires de taux de TTR ont été observées indépendamment du génotype (V30M ou non V30M), de la prise antérieure d’un stabilisateur de TTR, du poids, du sexe, de l’âge ou de l’origine ethnique.

 

Dans l’étude HELIOS-B, le profil de réduction du taux sérique moyen de TTR concordait avec celui observé dans l’étude HELIOS-A, et était similaire dans tous les sous-groupes étudiés (âge, sexe, origine ethnique, poids corporel, statut des anticorps anti-médicaments [ADA], type d’ATTR [type sauvage ou héréditaire], classe NYHA et traitement par tafamidis à l’entrée dans l’étude).

 

La TTR sérique est un transporteur de la protéine 4 de liaison au rétinol, qui est le principal transporteur de la vitamine A dans le sang. Dans l’étude HELIOS-A, Amvuttra a réduit les taux sériques de vitamine A avec des réductions moyennes maximales et minimales à l’état d’équilibre de 70 % et 63 %, respectivement (voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Interactions»). Dans l’étude HELIOS-B, les réductions du taux sérique de vitamine A concordaient avec celles observées dans l’étude HELIOS-A.

 

Dans l’étude HELIOS-B, chez les patients traités par Amvuttra, les taux de NT-proBNP et de troponine I, biomarqueurs cardiaques associés à l’insuffisance cardiaque, sont restés relativement stables pour la variation médiane à 30 mois par rapport aux valeurs initiales, dans la population totale (NT-proBNP : augmentation de 9 % ; troponine I : diminution de 10 %), tandis qu’une aggravation des taux a été observée chez les patients recevant le placebo (NT-proBNP : augmentation de 52 % ; troponine I : augmentation de 22 %). Des tendances cohérentes ont été observées dans la population en monothérapie.

 

Dans l’étude HELIOS-B, dans la population totale, les échocardiogrammes évalués de façon centralisée ont montré, par rapport au placebo, une réduction de l’épaisseur de la paroi du VG en faveur d’Amvuttra (différence de moyenne des MC : -0,4 mm [IC à 95 % : -0,8 ; -0,0]), ainsi qu’une réduction de la déformation longitudinale (différence de moyenne des MC : -1,23 % [IC à 95 % : -1,73 ; -0,73]). Les résultats étaient cohérents dans la population en monothérapie.

 

Efficacité clinique

Amylose hATTR avec polyneuropathie

L’efficacité d’Amvuttra a été évaluée dans une étude clinique internationale, randomisée et en ouvert (HELIOS-A) chez des patients adultes atteints d’hATTR-PN. Les patients ont été randomisés selon une proportion de 3:1 pour recevoir 25 mg d’Amvuttra (N = 122) par voie sous-cutanée une fois tous les 3 mois, ou 0,3 mg/kg de patisiran (N = 42) par voie intraveineuse une fois toutes les 3 semaines. La période de traitement de l’étude s’est déroulée sur 18 mois avec deux analyses, à 9 et 18 mois. Quatre-vingt-dix-sept pour cent (97 %) des patients traités par Amvuttra ont terminé au moins 18 mois des traitements attribués (vutrisiran ou patisiran). Les évaluations de l’efficacité étaient basées sur une comparaison entre le bras vutrisiran de l’étude et un groupe placebo externe (bras placebo de l’étude de phase 3 APOLLO) composé d’une population similaire de patients atteints d’hATTR-PN. L’évaluation de la non-infériorité de la réduction du taux sérique de TTR était basée sur la comparaison entre le bras vutrisiran et le bras patisiran au sein de l’étude.

Parmi les patients ayant reçu Amvuttra, l’âge médian des patients à l’entrée dans l’étude était de 60 ans (intervalle de 34 à 80 ans), 38 % étaient âgés de 65 ans ou plus, et 65 % des patients étaient des hommes. Vingt-deux (22) variants différents de la TTR étaient représentés : V30M (44 %), T60A (13 %), E89Q (8 %), A97S (6 %), S50R (4 %), V122I (3 %), L58H (3 %) et Autres (18 %). Vingt pour cent (20 %) des patients présentaient le génotype V30M et des symptômes d’apparition précoce (< 50 ans). À l’entrée dans l’étude, 69 % des patients étaient atteints d’une maladie de stade 1 (capacité ambulatoire non altérée ; neuropathie sensitive et motrice légère autonome des membres inférieurs) et 31 % étaient atteints d’une maladie de stade 2 (aide à la marche nécessaire, déficience modérée des membres inférieurs, des membres supérieurs et du tronc). Il n’y avait pas de patients atteints d’une maladie de stade 3. Soixante-et-un pour cent (61 %) des patients avaient déjà été traités par des stabilisateurs de tétramère de TTR. Selon la classification de l’insuffisance cardiaque de la New York Heart Association (NYHA), 9 % des patients présentaient une insuffisance cardiaque de classe I et 35 % présentaient une insuffisance cardiaque de classe II. Trente-trois pour cent (33 %) des patients remplissaient les critères prédéfinis d’atteinte cardiaque (définie comme une épaisseur de la paroi du ventricule gauche (VG) ≥ 13 mm à l’entrée dans l’étude, sans antécédents d’hypertension ou de valvulopathie aortique).

Le critère d’évaluation principal de l’efficacité était le changement à 18 mois par rapport à sa valeur initiale du score modifié de déficience neuropathique mNIS+7 (modified Neuropathy Impairment Score). Ce critère d’évaluation est une mesure composite de la neuropathie motrice, sensitive et autonome comprenant des évaluations de la force motrice et des réflexes, des tests sensitifs quantitatifs, des études sur la conduction nerveuse, et de la tension artérielle orthostatique, avec un score allant de 0 à 304 points, où un score croissant indique une aggravation de la déficience.

Le changement, par rapport à sa valeur initiale, du score total au questionnaire de Norfolk sur la qualité de vie dans la neuropathie diabétique (QdV-ND) a été évalué comme un critère secondaire. Le questionnaire sur la QdV-ND de Norfolk (résultats déclarés par le patient) comprend des domaines relatifs aux petites fibres, aux grosses fibres, à la fonction nerveuse autonome, aux symptômes de polyneuropathie et aux activités de la vie quotidienne, le score total allant de - 4 à 136, où un score croissant indique une détérioration de la qualité de vie.

Les autres critères d’évaluation secondaires comprenaient la vitesse de marche (test de marche de 10 mètres), l’état nutritionnel (IMCm) et l’aptitude à accomplir les activités de la vie quotidienne et à participer à la vie sociale (selon l’échelle d’incapacité globale de Rasch [R-ODS]), selon les déclarations des patients.

Le traitement par Amvuttra dans l’étude HELIOS-A a montré des améliorations statistiquement significatives de tous les critères d’évaluation (Tableau 2 et Figure 1) mesurés entre l’entrée dans l’étude et les 9e et 18e mois, par rapport au groupe placebo externe de l’étude APOLLO (tous p < 0,0001).

La réduction moyenne en pourcentage du taux de TTR jusqu’au 18e mois était de 84,7 % pour le vutrisiran et de 80,6 % pour le patisiran. Le pourcentage de réduction des taux sériques de TTR dans le groupe vutrisiran était non inférieur (selon les critères prédéfinis) à celui du groupe patisiran au sein de l’étude jusqu’au 18e mois, avec une différence médiane de 5,3 % (IC à 95 % : 1,2 %, 9,3 %).

Tableau 2 : Résumé des résultats d’efficacité clinique de l’étude HELIOS-A

Critère d’évaluationa

Référence, moyenne
(E-T)

Évolution par rapport à la référence au 18e mois, moyenne des MC (ETM)

Amvuttra -placebob

Différence entre les traitements, moyenne des MC (IC à 95 %)

Valeur p

Amvuttra

N = 122

Placebob

N = 77

Amvuttra

Placebob

9e mois

mNIS+7c

60,6 (36,0)

74,6 (37,0)

-2,2 (1,4)

14,8 (2,0)

-17,0

(-21,8 ; -12,2)

p < 0,0001

QdV-ND de Norfolkc

47,1 (26,3)

55,5 (24,3)

-3,3 (1,7)

12,9 (2,2)

-16,2

(-21,7 ; -10,8)

p < 0,0001

Test de marche sur 10 mètres (m/s)d

1,01 (0,39)

0,79 (0,32)

0 (0,02)

-0,13 (0,03)

0,13

(0,07 ; 0,19)

p < 0,0001

18e mois

mNIS+7c

60,6 (36,0)

74,6 (37,0)

-0,5 (1,6)

28,1 (2,3)

-28,5

(-34,0 ; -23,1)

p < 0,0001

QdV-ND de Norfolkc

47,1 (26,3)

55,5 (24,3)

-1,2 (1,8)

19,8 (2,6)

-21.0

(-27,1 ; -14,9)

p < 0,0001

Test de marche sur 10 mètres (m/s)d

1,01 (0,39)

0,79 (0,32)

-0,02 (0,03)

-0,26 (0,04)

0,24

(0,15 ; 0,33)

p < 0,0001

IMCme

1057,5 (233,8)

989,9 (214,2)

25,0 (9,5)

-115,7 (13,4)

140,7

(108,4 ; 172,9)

< 0,0001

R-ODSf

34,1 (11,0)

29,8 (10,8)

-1,5 (0,6)

-9,9 (0,8)

8,4

(6,5 ; 10,4)

< 0,0001

Abréviations : IC = intervalle de confiance ; moyenne des MC = moyenne des moindres carrés ; IMCm = indice de masse corporelle modifié ; mNIS = modified Neuropathy Impairment Score ; (score de déficience neuropathique modifié) ; QoL-ND = Quality of Life - Diabetic Neuropathy (Qualité de vie – Neuropathie diabétique) ; E-T = écart type ; ETM = erreur type de la moyenne

a Tous les critères d’évaluation du 9e mois ont été analysés à l’aide de l’analyse de covariance (ANCOVA) avec la méthode d’imputation multiple (IM) et tous les critères d’évaluation du 18e mois ont été analysés à l’aide du modèle à effets mixtes à mesures répétées (mixed effect model repeated measures, MMRM)
b Groupe placebo externe de l’étude contrôlée randomisée APOLLO
c Un nombre moins élevé indique une déficience moindre/la présence de symptômes moins nombreux

d Un nombre plus élevé indique une incapacité moindre/déficience moindre

e IMCm : indice de masse corporelle (IMC ; kg/m2) multiplié par l’albumine sérique (g/L) ; un nombre plus élevé indique un meilleur état nutritionnel.

f Un nombre plus élevé indique une incapacité moindre/déficience moindre.

 

Figure 1 : Évolution du score mNIS+7 par rapport à l’entrée dans l’étude (9e et 18e mois)

Picture 1

Une diminution du score mNIS+7 indique une amélioration

D indique la différence entre les groupes de traitement, représentée par la différence de moyenne des MC (IC à 95 %) pour AMVUTTRA - placebo externe.

Tous les critères d’évaluation du 9e mois ont été analysés à l’aide de l’analyse de la covariance (ANCOVA) avec la méthode d’imputation multiple (IM) et tous les critères d’évaluation du 18e mois ont été analysés à l’aide du modèle à effets mixtes à mesures répétées (MMRM)

a Groupe placebo externe de l’étude contrôlée randomisée APOLLO

Par rapport au placebo, les patients recevant Amvuttra ont connu des bénéfices similaires au niveau du score total mNIS+7 et du questionnaire de qualité de vie QdV-ND de Norfolk aux 9e et 18e mois dans tous les sous-groupes, y compris pour l’âge, le sexe, l’origine ethnique, l’origine géographique, le score sur l’échelle de déficience neurologique NIS, le génotype V30M, la prise antérieure d’un stabilisateur de TTR, le stade de la maladie et les patients présentant ou non des critères prédéfinis d’atteinte cardiaque.

La fraction N-terminale du peptide natriurétique de type B (NT-proBNP) est un biomarqueur pronostique de dysfonction cardiaque. Les valeurs à l’entrée dans l’étude du NT-proBNP (moyenne géométrique) étaient de 273 ng/L et 531 ng/L chez les patients traités par Amvuttra et par le placebo, respectivement. Au 18e mois, la moyenne géométrique des taux de NT-proBNP a diminué de 6 % chez les patients sous Amvuttra, alors qu’une augmentation de 96 % a été observée chez les patients sous placebo.

 

Les échocardiogrammes évalués de façon centralisée ont montré des modifications de l’épaisseur de la paroi du VG (différence de moyenne des MC : -0,18 mm [IC à 95 % : -0,74 ; 0,38]) et de la déformation longitudinale (différence de moyenne des MC : -0,4 % [IC à 95 % : -1,2 ; 0,4]) avec le traitement par Amvuttra par rapport au placebo.

Amylose wtATTR ou hATTR avec cardiomyopathie

L’efficacité d’Amvuttra a été démontrée dans une étude clinique internationale, randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo (HELIOS-B) chez des patients adultes atteints d’ATTR-CM. Les patients ont été randomisés selon une proportion de 1:1 pour recevoir 25 mg d’Amvuttra par voie sous-cutanée une fois tous les 3 mois ou le placebo correspondant. À l’inclusion, 40 % des patients recevaient un traitement par tafamidis. L’attribution du traitement a été stratifiée selon les critères suivants : traitement par tafamidis à l’inclusion, type d’ATTR (amylose ATTRwt ou hATTR), sévérité de la maladie à l’entrée dans l’étude (classe I ou II selon la classification de la NYHA et âge < 75 ans par rapport aux autres).

Parmi les patients ayant reçu Amvuttra, l’âge médian des patients à l’inclusion était de 77 ans (intervalle de 45 à 85 ans) et 92 % étaient des hommes. Quatre-vingt-cinq pour cent (85 %) des patients étaient caucasiens, 7 % étaient noirs ou afro-américains, et 6 % étaient asiatiques. Quatre-vingt-neuf pour cent (89 %) des patients présentaient une amylose ATTRwt et 11 % présentaient une amylose hATTR. Selon la classification de l’insuffisance cardiaque de la NYHA, 15 % des patients présentaient une insuffisance cardiaque de classe I, 77 % de classe II, et 8 % de classe III et étaient au stade 1 ou 2 de l’ATTR selon le score NAC. Les données démographiques des patients et les caractéristiques de la maladie à l’inclusion étaient comparables entre les groupes de traitement.

 

Le critère d’évaluation principal de l’efficacité était le critère composite de la mortalité toutes causes confondues et des événements CV récurrents (hospitalisations CV et consultations en urgence pour insuffisance cardiaque [UIC]) pendant la période de traitement en double aveugle et jusqu’à 36 mois ; ce critère était évalué dans la populationtotale et dans la population en monothérapie (définie comme correspondant aux patients ne recevant pas de tafamidis à l’inclusion).

 

Amvuttra a entraîné des réductions significatives du risque de mortalité toutes causes confondues et d’événements CV récurrents par rapport au placebo dans la population totale et dans la population en monothérapie, respectivement de 28,2 % et 32,8 % (Tableau 3). Dans l’étude HELIOS-B, environ 77 % des décès étaient d’origine CV. Le taux de décès d’origine CV et de décès d’origine non CV était inférieur chez les patients traités par Amvuttra par rapport à ceux recevant le placebo. Parmi les événements CV, 87,9 % étaient des hospitalisations CV et 12,1 % étaient des consultations UIC. La Figure 2 présente une courbe de Kaplan-Meier illustrant le délai avant premier événement CV ou mortalité toutes causes confondues. 

Les deux composants du critère d’évaluation composite principal ont individuellement contribué à l’effet du traitement dans la population totale et dans la population en monothérapie (Tableau 3).

 

Dans l’analyse du critère d’évaluation secondaire de mortalité toutes causes confondues basée sur les données jusqu’au 42e mois et incluant les données de survie de l’ensemble des patients pour la période en double aveugle et jusqu’à 6 mois supplémentaires, Amvuttra a entraîné une réduction de 35,5 % du risque de décès par rapport au placebo dans la population totale (hazard ratio : 0,645 ; IC à 95 % : 0,463 ; 0,898 ; p = 0,0098) et une réduction de 34,5 % dans la population en monothérapie (hazard ratio: 0,655 ; IC à 95 % : 0,440 ; 0,973 ; p = 0,0454).

 

Tableau 3 : Critère d’évaluation composite principal et ses composantes individuelles dans l’étude HELIOS-B

 Critère d’évaluation

Population totale

Population en monothérapie

Amvuttra

(N = 326)  

Placebo (N = 328)  

Amvuttra (N = 196)  

Placebo

(N = 199)  

Critère d’évaluation composite principala

Hazard ratio
(IC à 95 
%)b 

Valeur pb 

 

0,718 (0,555 ; 0,929)  

0,0118

 

0,672 (0,487 ; 0,929)  

0,0162 

Composantes du critère d’évaluation composite principal

Mortalité toutes

causes confondues  

 

Hazard ratio
(IC à 95 
%)c 

 

 

0,694 (0,490 ; 0,982)  

 

 

0,705 (0,467 ; 1,064)  

Hospitalisations CV et visites UIC

Rapport de taux relatif (IC à 95 %)d  

 

0,733 (0,610 ; 0,882)  

 

 

0,676 (0,533 ; 0,857)  

 

Abréviations : IC = intervalle de confiance ; CV = cardiovasculaire ; UIC = (consultation en) urgence pour insuffisance cardiaque

La transplantation cardiaque et la pose d’un dispositif d’assistance ventriculaire gauche sont traitées comme un décès. Les décès survenus après l’arrêt de l’étude sont inclus dans l’analyse de la composante mortalité toutes causes confondues.

 

a Critère d’évaluation composite principal défini comme suit : critère composite de la mortalité toutes causes confondues et des événements CV récurrents. L’analyse principale incluait un suivi d’au moins 33 mois (et jusqu’à 36 mois) de tous les patients.

b Le hazard ratio (IC à 95 %) et la valeur p sont basés sur un modèle de Andersen-Gill modifié.

c Le hazard ratio (IC à 95 %) est basé sur un modèle de Cox à risques proportionnels.

d Le rapport de taux relatif (IC à 95 %) est basé sur un modèle de régression de Poisson.

 

Figure 2 : Délai avant le premier événement CV ou la mortalité toutes causes confondues (population totale)

Graphic 29

Abréviation : IC = intervalle de confiance ; CV = cardiovasculaire ; HR = hazard ratio.

La transplantation cardiaque et la pose d’un dispositif d’assistance ventriculaire gauche sont traitées comme un décès. Les courbes de Kaplan-Meier sont ajustées en fonction des caractéristiques de la maladie à l’entrée dans l’étude, en utilisant la méthode de pondération par la probabilité inverse d’être traité. Le HR et l’IC à 95 % sont basés sur un modèle de Cox à risques proportionnels, et la valeur p est basée sur test du log-rank 

 

Pour le critère d’évaluation composite principal, les résultats des analyses en sous-groupes étaient en faveur d’Amvuttra dans tous les sous-groupes prédéfinis, dans la population totale et dans la population en monothérapie (Figure 3).

 

Figure 3 : Analyses en sous-groupes du critère d’évaluation composite principal (population totale) 

Graphic 30

Abréviations : ATTR = amylose à transthyrétine ; ATTRwt = amylose à transthyrétine de type sauvage ; IC = intervalle de confiance ; hATTR = amylose à transthyrétine héréditaire ; HR = hazard ratio ; NT-proBNP = fraction N-terminale du peptide natriurétique de type B ; NYHA = New York Heart Association ;

Le HR et l’IC à 95 % sont basés sur des analyses du modèle de Andersen-Gill modifié. 

 

Les effets du traitement par Amvuttra sur la capacité fonctionnelle, l’état de santé rapporté par les patients et la qualité de vie, ainsi que la sévérité des symptômes de l’insuffisance cardiaque ont été évalués par la variation à 30 mois par rapport à la valeur initiale, respectivement du test de marche de 6 minutes (6-Minute Walk Test [6-MWT]), du score résumé global du questionnaire sur la cardiomyopathie de Kansas City (Kansas City Cardiomyopathy Questionnaire-Overall Summary [KCCQ-OS]) et de la classe NYHA. Le KCCQ-OS est composé de quatre domaines incluant les symptômes totaux (fréquence des symptômes et charge des symptômes), les limitations physiques, la qualité de vie et les limitations sociales. Le score résumé global et les scores des domaines varient de 0 à 100, des scores plus élevés indiquant un meilleur état de santé.

Un effet de traitement statistiquement significatif en faveur d’Amvuttra a été observé pour la distance parcourue lors du 6-MWT, le score KCCQ-OS, ainsi que la stabilisation ou l’amélioration de la classe NYHA, aussi bien dans la population totale que dans la population en monothérapie (Tableau 4). Ces résultats étaient cohérents dans tous les sous-groupes étudiés. L’effet du traitement sur le score KCCQ-OS était cohérent dans les quatre domaines évalués.

Tableau 4.  Variation à 30 mois par rapport aux valeurs initiales de la distance parcourue lors du 6-MWT, du score KCCQ-OS et de la classe NYHA 

 

 

Population totale

Population en monothérapie 

Amvuttra

(N = 326) 

Placebo

(N = 328) 

Amvuttra

(N = 196) 

Placebo

(N = 199) 

6-MWT (mètres)

Valeur à l’inclusion moyenne (E-T)

372 (104)

377 (96)

363 (103)

373 (98)

Variation au mois 30 par rapport à la valeur initiale,

moyenne des MC (ETM)a

-45 (5)

-72 (5)

-60 (7)

-92 (6)

Différence entre les traitements par rapport au placebo, moyenne des MC (IC à 95 %)

Valeur pa,b 

26 (13 ; 40)

< 0,0001

32 (14 ; 50)

0,0005

KCCQ-OS (points)

Valeur à l’inclusion moyenne (E-T)

73 (19)

72 (20)

70 (20)

70 (21)

Changement au mois 30 par rapport à la valeur initiale,

moyenne des MC (ETM)a

-10 (1)

-15 (1)

-11 (2)

-19 (2)

Différence entre les traitements par rapport au placebo, moyenne des MC (IC à 95 %)

Valeur pa,b

6 (2 ; 9)

0,0008 

9 (4 ; 13)

0,0003 

Classe NYHA

% de patients avec une stabilisation ou une amélioration de la classe NYHA au mois 30

68 

61 

66 

56 

Différence par rapport au placebo (IC à 95 %)c 

Valeur pc

9

(1 ; 16) 

0,0217 

13

(3 ; 22) 

0,0121 

Abréviations : 6-MWT = 6-minute walk test (test de marche de 6 minutes) ; KCCQ-OS = Kansas City Cardiomyopathy Questionnaire (questionnaire de Cardiomyopathie de Kansas City) ; MC = moindres carrés ;

IC = intervalle de confiance ; E-T = écart-type ; ETM = erreur type de la moyenne ; NYHA = New York Heart Association

 

a Pour les évaluations manquantes pour cause de décès (incluant la transplantation cardiaque et la pose d’un dispositif d’assistance ventriculaire gauche), ainsi que l’incapacité de marcher pour cause de progression de l’ATTR (concerne uniquement le 6-MWT), les données ont été imputées par rééchantillonnage des 10 % des pires valeurs parmi les variations observées.

b Estimé à partir du modèle MMRM (modèle à effets mixtes pour mesures répétées).

c Basé sur la méthode de Cochran-Mantel-Haenszel. 

Population pédiatrique

Swissmedic a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec le vutrisiran dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique en cas d’amylose hATTR (voir rubrique « Posologie/Mode d’emploi » pour les informations concernant l’usage pédiatrique).

Pharmacocinétique

Les propriétés pharmacocinétiques d’Amvuttra ont été caractérisées en mesurant les concentrations plasmatiques et urinaires de vutrisiran.

Absorption

Après administration sous-cutanée, le vutrisiran est rapidement absorbé avec un temps jusqu’à la concentration plasmatique maximale (tmax) de 3,0 heures (intervalle : 2,0 à 6,5). Au schéma posologique recommandé de 25 mg une fois tous les 3 mois par voie sous-cutanée, les concentrations maximales moyennes (% coefficient de variation [% CV]) à l’état d’équilibre (Cmax), et l’aire sous la courbe de la concentration en fonction du temps entre 0 et 24 heures (ASC0-24) étaient respectivement de 0,12 μg/mL (64,3 %), et 0,80 μg·h/mL (35,0 %). Il n’y a pas eu d’accumulation de vutrisiran dans le plasma après des administrations trimestrielles répétées.

Distribution

Le vutrisiran se lie à plus de 80 % aux protéines plasmatiques dans la plage de concentrations observées chez l’homme à la dose de 25 mg une fois tous les 3 mois par voie sous-cutanée. La liaison du vutrisiran aux protéines plasmatiques était dépendante de la concentration et diminuait avec l’augmentation des concentrations de vutrisiran (de 78 % à 0,5 µg/mL à 19 % à 50 µg/mL). L’estimation de la population pour le volume apparent de distribution du compartiment central (Vd/F) du vutrisiran chez l’homme était de 10,2 L (% d’erreur standard relative [RSE] = 5,71 %). Le vutrisiran est principalement distribué dans le foie après l’administration sous-cutanée.

Métabolisme

Le vutrisiran est métabolisé par des endonucléases et des exonucléases en courts fragments nucléotidiques de taille variable dans le foie. Il n’y a pas de métabolites majeurs circulant chez l’homme. Des études in vitro indiquent que le vutrisiran n’est pas métabolisé par les enzymes du CYP450.

Élimination

Après l’administration d’une dose unique de 25 mg par voie sous-cutanée, la clairance plasmatique apparente médiane était de 21,4 L/h (intervalle : 19,8 ; 30,0). La demi-vie d’élimination terminale (t1/2) médiane du vutrisiran était de 5,23 (intervalle : 2,24 ; 6,36) heures. Après l’administration d’une dose unique sous-cutanée de 5 à 300 mg, la fraction moyenne de substance active sous forme inchangée éliminée dans l’urine a varié de 15,4 à 25,4 % et la clairance rénale moyenne a varié de 4,45 à 5,74 L/h pour le vutrisiran.

Linéarité/non-linéarité

Après l’administration de doses sous-cutanées uniques comprises entre 5 et 300 mg, la Cmax du vutrisiran s’est avérée proportionnelle à la dose, tandis que l’aire sous la courbe de la concentration en fonction du temps à partir du moment de l’administration extrapolée à l’infini (ASCinf) et l’aire sous la courbe de la concentration en fonction du temps à partir du moment de l’administration jusqu’à la dernière concentration mesurable (ASCdern) étaient légèrement plus que proportionnelles à la dose.

Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique

Des analyses pharmacocinétiques/pharmacodynamiques de population chez des sujets sains et des patients atteints d’amylose hATTR (n = 202) ont montré une relation dose-dépendante entre les concentrations hépatiques prédites de vutrisiran et les réductions du taux sérique de TTR. Les réductions médianes maximales, minimales et moyennes du taux de TTR prédites par le modèle à l’état d’équilibre étaient respectivement de 88 %, 86 % et 87 %, confirmant une variabilité minimale entre la Cmax et la Cmin pendant l’intervalle d’administration de 3 mois. L’analyse des covariables a indiqué une réduction similaire du taux de TTR chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée ou une insuffisance hépatique légère, ainsi que selon le sexe, l’origine ethnique, la prise antérieure de stabilisateurs de TTR, le génotype (V30M ou non V30M), l’âge et le poids.

Cinétique pour certains groupes de patients

Sexe et origine ethnique

Les études cliniques n’ont pas permis d’identifier de différences significatives à l’état d’équilibre au niveau des paramètres pharmacocinétiques ou de la réduction du taux de TTR, en fonction du sexe ou de l’origine ethnique.

Troubles de la fonction hépatique

Les études cliniques n’ont indiqué aucune incidence d’une insuffisance hépatique légère (bilirubine totale ≤ 1 × LSN et AST > 1 × LSN, ou bilirubine totale > 1,0 à 1,5 × LSN et tout autre taux d’AST) ou modérée (bilirubine totale > 1,5 à 3,0 × LSN et tout autre taux d’AST) sur l’exposition au vutrisiran ou la réduction du taux de TTR par rapport aux patients ayant une fonction hépatique normale. Le vutrisiran n’a pas été étudié chez des patients présentant une insuffisance hépatique sévère.

Troubles de la fonction rénale

Les études cliniques de population n’ont indiqué aucune incidence d’une insuffisance rénale légère ou modérée (TFGe ≥ 30 à < 90 mL/min/1,73 m2) sur l’exposition au vutrisiran ou la réduction du taux de TTR par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale. Le vutrisiran n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère ou une maladie rénale au stade terminal.

Patients âgés

Dans l’étude HELIOS-A, 46 patients (38 %) traités par vutrisiran étaient âgés de 65 ans ou plus et parmi ces patients, 7 (5,7 %) étaient âgés de 75 ans ou plus. Dans l’étude HELIOS-B, 299 patients (91,7 %) traités par vutrisiran étaient âgés de 65 ans ou plus, avec un âge médian de 77,0 ans et parmi ces patients, 203 (62,3 %) étaient âgés de 75 ans ou plus. Il n’y avait pas de différences significatives à l’état d’équilibre au niveau des paramètres pharmacocinétiques ou de la réduction du taux de TTR.

Données précliniques

L’administration sous-cutanée répétée une fois par mois de vutrisiran à ≥ 30 mg/kg chez le singe a produit les réductions durables attendues du taux de TTR circulant (jusqu’à 99 %) et de la vitamine A (jusqu’à 89 %) sans aucune toxicité apparente.

Après l’administration répétée d’une dose mensuelle pendant une période allant jusqu’à 6 mois chez le rat et 9 mois chez le singe, les modifications histologiques légères et cohérentes non défavorables dans le foie (hépatocytes, cellules de Kupffer), les reins (tubules rénaux), les ganglions lymphatiques et les sites d’injection (macrophages) ont reflété la distribution et l’accumulation principales du vutrisiran. Cependant, aucune toxicité n’a été identifiée pour une ASC plasmatique jusqu’à 1000 et 3000 fois plus élevée, normalisée à la dose trimestrielle et comparée à l’exposition anticipée à la dose maximale recommandée chez l’homme (DMRH).

Génotoxicité et carcinogénicité

Le vutrisiran n’a pas montré de potentiel génotoxique in vitro ou in vivo. Le vutrisiran n’a pas été cancérogène chez le rat et la souris mâle. Chez des souris femelles recevant le vutrisiran à la dose de 3, 9 ou 18 mg/kg une fois par mois, il a été observé une tendance dépendante de la dose statistiquement significative aux adénomes et carcinomes hépatocellulaires combinés, dont la pertinence chez l’homme n’est pas connue. Lorsque toutes les données toxicologiques sont prises en compte, le potentiel cancérogène du vutrisiran est considéré comme faible.

Toxicité sur la reproduction

Le vutrisiran n’est pas pharmacologiquement actif chez le rat et le lapin, ce qui limite la prédictivité de ces études. Néanmoins, une dose unique d’un orthologue du vutrisiran spécifique au rat n’a pas eu d’impact sur la fertilité et le développement embryonnaire précoce dans une étude combinée chez le rat.

 

Des administrations sous-cutanées hebdomadaires de vutrisiran n’ont pas eu d’effet sur la fertilité et le développement embryonnaire précoce à plus de 300 fois la DMRH normalisée. Dans une étude embryo-foetale avec administration sous-cutanée quotidienne de vutrisiran chez des rates gravides, des effets indésirables sur le poids corporel maternel, la consommation alimentaire, l’augmentation des naissances prématurées et la perte post-implantation ont été observés avec une dose sans effet nocif observable (DSENO) maternelle de 10 mg/kg/jour qui était plus de 300 fois la DMRH normalisée de 0,005 mg/kg/jour. Sur la base d’une réduction défavorable du poids corporel et de variations squelettiques accrues des fœtus à ≥ 10 mg/kg/jour, la DSENO fœtale du vutrisiran était de 3 mg/kg/jour, soit 97 fois la DMRH normalisée.

Dans une étude sur le développement embryo-fœtal chez des lapines gravides, aucun effet indésirable sur le développement embryo-fœtal n’a été observé à ≤ 30 mg/kg/jour de vutrisiran, soit plus de 1900 fois la DMRH normalisée.

Dans une étude de développement pré-/post-natal, l’administration de vutrisiran par voie sous-cutanée tous les 6 jours n’a eu aucun effet sur la croissance et le développement de la progéniture avec une DSENO de 20 mg/kg, soit plus de 90 fois la DMRH normalisée.

Remarques particulières

Incompatibilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

Stabilité

Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.

Remarques particulières concernant le stockage

Ne pas conserver au-dessus de 30°C. Ne pas congeler.

Tenir hors de portée des enfants.

Remarques concernant la manipulation

Veuillez tenir compte de l’annexe.

Numéro d’autorisation

69074 (Swissmedic).

Présentation

AMVUTTRA® 25 mg, solution injectable dans une seringue préremplie (en verre de type I) avec une aiguille en acier inoxydable de 29 Gauge dotée d’un protège-aiguille.

Chaque emballage contient 1 seringue préremplie à usage unique [B].

Titulaire de l’autorisation

Alnylam Switzerland GmbH, Zoug

Mise à jour de l’information

Octobre 2025

 

ANNEXE : Mode d’emploi

 

Amvuttra 25 mg solution injectable en seringue préremplie

Vutrisiran

 

Seringue préremplie unidose avec protège-aiguille

 

Veuillez lire ces instructions avant dutiliser cette seringue préremplie.

 

Informations sur la seringue préremplie

 

La seringue préremplie (désignée par la « seringue ») est jetable et à usage unique.

 

Mode et voie dadministration

Chaque boîte contient une seringue dAmvuttra à usage unique. Chaque seringue dAmvuttra contient 25 mg de vutrisiran pour injection sous la peau (injection sous-cutanée) tous les trois mois.

 

Avant que vous ou votre aidant ne prépariez et injectiez une dose dAmvuttra vous-mêmes, votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère vous montrera ou montrera à votre aidant comment procéder. Pour des conseils supplémentaires et une assistance si nécessaire, contactez votre pharmacien, votre infirmier/ère ou votre médecin.

 

Conservez ce mode demploi jusquà ce que la seringue ait été utilisée.

 

Comment conserver Amvuttra

 

À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

Ne pas congeler.

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

 

Mises en garde importantes

 

Ne pas utiliser le médicament si la boîte est endommagée ou semble avoir été ouverte.

Ne pas utiliser la seringue si elle est tombée sur une surface dure.

Ne pas toucher le piston avant dêtre prêt(e) à injecter.

Ne retirer le capuchon de laiguille quimmédiatement avant linjection.

Ne replacer à aucun moment le capuchon sur la seringue.

 

Comment se présente la seringue avant et après utilisation :

 Avant utilisation Après utilisation

 

Diagram of a mechanical device

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Étape 1 : rassembler le matériel

Rassembler le matériel ci-dessous (non fourni) et le placer sur une surface plane et propre :

·Lingette imprégnée d’alcool

·Compresse de gaze ou morceau de coton

·Pansement adhésif

·Collecteur d’aiguilles

 

 

Étape 2 : préparer la seringue

Si le médicament est conservé au froid, laisser la seringue se réchauffer à température ambiante pendant au moins 30 minutes avant utilisation.

 

Ne pas réchauffer la seringue d’une autre façon, par exemple au micro-ondes, dans de l’eau chaude ou près d’une autre source de chaleur.

 

Retirer la seringue de l’emballage en saisissant le corps de la seringue.

 

Ne pas toucher le piston avant d’être prêt(e) à injecter.

Ne pas utiliser la seringue si elle est tombée sur une surface dure.

Ne retirer le capuchon de l’aiguille qu’immédiatement avant l’injection.

 

 

 

Description : A hand holding a tool

Description automatically generated

Étape 3 : examiner la seringue

 

Vérifier ce qui suit :

üLa seringue n’est pas endommagée, fissurée ou ne présente pas de fuite.

üLe capuchon de l’aiguille est intact et fixé à la seringue.

üLa solution dans la seringue est limpide et incolore à jaune.

üLa mention « Amvuttra 25 mg » figure sur l’étiquette de la seringue.

üLa date de péremption indiquée sur l’étiquette de la seringue.

 

Il est normal de voir des bulles d’air dans la seringue.

 

Ne pas utiliser la seringue si un quelconque problème est constaté lors du contrôle de la seringue et de la solution.

Ne pas utiliser si la date de péremption est dépassée.

Ne pas utiliser si la solution contient des particules, est trouble ou présente une couleur anormale.

Pour tout problème, contacter un professionnel de santé.

 

 

 

 

 

 

 

Description : A hand holding a device

Description automatically generated

Étape 4 : choisir le site d’injection

Choisir un site d’injection parmi les régions suivantes :

·Abdomen, à l’exception de la zone de 5 cm autour du nombril.

·Face avant de la cuisse.

·Si l’injection est effectuée par un tiers, la face arrière du haut du bras peut également être utilisée.

 

Ne pas injecter dans des zones présentant une sensibilité, une rougeur, un gonflement, une ecchymose ou une induration ni dans la zone de 5 cm autour du nombril.

 

 

 

A diagram of a person's body

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Étape 5 : préparer l’injection

Se laver les mains à l’eau et au savon et les sécher soigneusement avec une serviette propre.

 

 

 

Description : A drawing of a hand washing

Description automatically generated

Nettoyer le site d’injection choisi à l’aide d’une lingette imprégnée d’alcool.

 

Laisser la peau sécher à l’air avant de procéder à l’injection. Éviter de toucher le site d’injection ou de souffler dessus après l’avoir nettoyé.

Description : A hand holding a paper

Description automatically generated

Étape 6 : retirer le capuchon de l’aiguille

Tenir le corps de la seringue d’une main.

De l’autre main, retirer le capuchon de l’aiguille en tirant droit et le jeter immédiatement.

 

Il est normal de voir une goutte de liquide à la pointe de l’aiguille.

 

Ne pas toucher l’aiguille ni la laisser toucher une surface quelconque.

Ne pas replacer le capuchon sur la seringue.

Ne pas tirer le piston.

Ne pas utiliser la seringue si elle est tombée sur une surface dure.

 

 

 

Description : A close-up of a hand holding a syringe

Description automatically generated

Étape 7 : insérer l’aiguille

De la main libre, pincer délicatement la peau nettoyée autour du site d’injection afin de créer une surélévation pour l’injection.

 

 

Description : A hand holding a star

Description automatically generated

Insérer complètement l’aiguille dans la peau pincée à un angle de 45° à 90°.

 

Description : A drawing of a person's hand with a syringe

Description automatically generated

Étape 8 : injecter le médicament

À l’aide du poussoir, appuyer sur le piston avec deux doigts posés sur la collerette.

 

Description : A hand holding a device

Description automatically generated

Appuyer à fond sur le piston, aussi loin que possible, afin d’injecter la totalité de la solution.

 

Le piston doit être enfoncé à fond pour que la dose soit administrée.

 

 

Description : A close-up of a hand holding a device

Description automatically generated

Étape 9 : relâcher le piston

Relâcher le piston afin que le protège-aiguille recouvre l’aiguille.

 

Retirer l’aiguille de la peau.

 

Ne pas bloquer le mouvement du piston.

Ne pas tirer le protège-aiguille vers le bas. Le protège-aiguille recouvre automatiquement l’aiguille.

 

 

Description : A hand holding a device

Description automatically generated

Étape 10 : contrôler le site d’injection

Il peut y avoir un peu de sang ou de liquide au niveau du site d’injection.

 

Dans ce cas, exercer une pression sur le site d’injection avec une compresse de gaze ou un morceau de coton jusqu’à ce que le saignement s’arrête.

 

Éviter de frotter le site d’injection.

 

 

Étape 11 : jeter la seringue

Jeter immédiatement la seringue usagée dans un collecteur d’aiguilles.

 

Les seringues ne doivent être jetées que dans un collecteur d’aiguilles.

 

 

Description : A hand holding a syringe

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