▼ Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave. Voir la rubrique «Effets indésirables» pour les modalités de déclaration des effets secondaires.
IMCIVREE 10 mg/ml, solution injectable
Composition
Principes actifs
Setmélanotide
Excipients
Alcool benzylique (10 mg/ml), mPEG-2000-DSPE, carmellose sodique, mannitol (E421), phénol, édétate disodique, hydroxyde de sodium (E524) et/ou acide chlorhydrique (E507) pour ajuster le pH, eau pour préparations injectables
1 ml de solution contient 1.64 mg de sodium.
Forme pharmaceutique et quantité de principe actif par unité
Solution injectable pour administration par voie sous-cutanée (SC). Solution transparente à légèrement opalescente, incolore à légèrement colorée.
1 ml de solution injectable contient 10 mg de setmélanotide.
Chaque flacon contient 10 mg de setmélanotide dans 1 ml de solution injectable.
Indications/Possibilités d’emploi
IMCIVREE est indiqué dans le traitement de l’obésité et le contrôle de la sensation de faim associée au syndrome de Bardet-Biedl (SBB) ou à la perte de la fonction biallélique de la pro-opiomélanocortine (POMC), dont le déficit en PCSK1 ou le déficit biallélique en récepteur de la leptine (LEPR), génétiquement confirmés, chez les adultes et les enfants âgés de 2 ans et plus.
Posologie/Mode d’emploi
Le traitement par IMCIVREE doit être prescrit et surveillé par un médecin spécialiste de l’obésité à étiologie génétique sous-jacente.
Posologie
Déficit en POMC, dont le déficit en PCSK1 et le déficit en LEPR
Adultes et enfants de plus de 12 ans
Pour les adultes et les enfants âgés de 12 à 17 ans, la dose initiale est de 1 mg une fois par jour par injection sous-cutanée pendant 2 semaines. Après 2 semaines, si le setmélanotide est bien toléré (voir «Mises en garde et précautions»), la dose peut être augmentée à 2 mg une fois par jour par injection sous-cutanée (tableau 1). Si l’augmentation de la dose n’est pas tolérée, les patients peuvent rester à la posologie de 1 mg une fois par jour.
Si une perte de poids plus importante est souhaitée chez les patients adultes, la dose peut être augmentée à 2.5 mg une fois par jour par injection sous-cutanée. Si la dose de 2.5 mg une fois par jour est bien tolérée, elle peut être augmentée à 3 mg une fois par jour (tableau 1).
Chez les patients âgés de 12 à 17 ans, si le poids reste supérieur au 90e percentile avec la dose de 2 mg une fois par jour par injection sous-cutanée et si une perte de poids plus importante est souhaitée, la dose peut être augmentée à 2.5 mg, avec une dose maximale de 3 mg une fois par jour (tableau 1).
Tableau 1 Augmentation de la dose chez les patients adultes et les patients pédiatriques de 12 ans et plus
Semaine | Dose quotidienne | Volume à injecter |
Semaines 1-2 | 1 mg une fois par jour | 0.1 ml une fois par jour |
Semaine 3 et suivantes | 2 mg une fois par jour | 0.2 ml une fois par jour |
Si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 2 mg une fois par jour est bien tolérée | 2.5 mg une fois par jour | 0.25 ml une fois par jour |
Si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 2.5 mg une fois par jour est bien tolérée | 3 mg une fois par jour | 0.3 ml une fois par jour |
Enfants et adolescents (enfants âgés de 6 à < 12 ans)
Pour les patients âgés de 6 à < 12 ans, la dose initiale est de 0.5 mg une fois par jour par injection sous-cutanée pendant 2 semaines. Si, après 2 semaines, la dose est bien tolérée, elle peut être augmentée à 1 mg une fois par jour. Si l’augmentation de la dose n’est pas tolérée, les enfants et les adolescents peuvent rester à la posologie de 0.5 mg une fois par jour. Si la dose de 1 mg une fois par jour est bien tolérée après 2 semaines, elle peut être augmentée à 2 mg une fois par jour. Si le poids reste supérieur au 90e percentile avec la dose de 2 mg une fois par jour par injection sous-cutanée et si une perte de poids plus importante est souhaitée, la dose peut être augmentée à 2.5 mg une fois par jour (tableau 2).
Tableau 2 Augmentation de la dose pour les enfants et adolescents âgés de 6 à < 12 ans
Semaine | Dose quotidienne | Volume à injecter |
Patients âgés de 6 à < 12 ans |
Semaines 1-2 | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
Semaines 3-4 | 1 mg une fois par jour | 0.1 ml une fois par jour |
Semaine 5 et suivantes | 2 mg une fois par jour | 0.2 ml une fois par jour |
Si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 2 mg une fois par jour est bien tolérée | 2.5 mg une fois par jour | 0.25 ml une fois par jour |
Enfants et adolescents (enfants âgés de 2 à < 6 ans)
Pour les patients âgés de 2 à < 6 ans, les recommandations pour l’augmentation de la dose présentées dans le tableau 3 doivent être suivies.
Pour les patients âgés de 2 à < 6 ans, la dose initiale est de 0.5 mg une fois par jour par injection sous-cutanée pendant 2 semaines. Si la dose initiale de 0.5 mg n’est pas tolérée, réduire à 0.25 mg (0,025 ml) une fois par jour. Si la dose de 0.25 mg une fois par jour est tolérée, poursuivre l’augmentation de la dose.
Tableau 3 Augmentation de la dose pour les patients pédiatriques âgés de 2 à < 6 ans
Poids corporel du patient/semaine de traitement | Dose quotidienne | Volume à injecter |
< 20 kg |
Semaine 1 et suivantes | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
20 à < 30 kg |
Semaines 1-2 | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
Semaine 3 et suivantes (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 0.5 mg est bien tolérée) | 1 mg une fois par jour | 0.1 ml une fois par jour |
30 à < 40 kg |
Semaines 1-2 | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
Semaines 3-4 (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 0.5 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1 mg une fois par jour | 0.1 ml une fois par jour |
Semaine 5 et suivantes (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 1 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1.5 mg une fois par jour | 0.15 ml une fois par jour |
≥ 40 kg |
Semaines 1-2 | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
Semaines 3-4 (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 0.5 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1 mg une fois par jour | 0.1 ml une fois par jour |
Semaines 5-6 (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 1 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1.5 mg une fois par jour | 0.15 ml une fois par jour |
Semaines 7-8 (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 1.5 mg une fois par jour est bien tolérée) | 2 mg une fois par jour | 0.2 ml une fois par jour |
Semaine 9 et suivantes (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 2 mg une fois par jour est bien tolérée) | 2.5 mg une fois par jour | 0.25 ml une fois par jour |
Le médecin qui prescrit le traitement doit régulièrement évaluer la réponse au traitement par le setmélanotide. Chez les enfants en période de croissance, il convient d’évaluer les répercussions de la perte de poids sur la croissance et la maturation (voir «Mises en garde et précautions»).
La perte de poids et le contrôle de la sensation de faim obtenus avec le setmélanotide peuvent être maintenus tant que le traitement se poursuit sans interruption. Si le traitement est arrêté ou si le schéma posologique n’est pas respecté, les symptômes d’obésité par déficit en POMC et en LEPR réapparaîtront.
Syndrome de Bardet-Biedl
Adultes et enfants de plus de 16 ans
Pour les adultes et les enfants âgés de 16 à 17 ans, les recommandations pour l’augmentation de la dose présentées dans le tableau 4 doivent être suivies.
Tableau 4 Augmentation de la dose chez les patients adultes et les patients pédiatriques de 16 ans et plus
Semaine | Dose quotidienne | Volume à injecter |
Semaines 1-2 | 2 mg une fois par jour | 0.2 ml une fois par jour |
Semaine 3 et suivantes (si la dose de 2 mg une fois par jour est bien tolérée) | 3 mg une fois par jour | 0.3 ml une fois par jour |
Si la dose initiale de 2 mg n’est pas tolérée, réduire à 1 mg (0.1 ml) une fois par jour. Si la dose de 1 mg une fois par jour est tolérée, poursuivre l’augmentation de la dose.
Après la dose initiale, si une dose suivante n’est pas tolérée, réduire la dose au palier immédiatement inférieur. Si la dose réduite est tolérée, poursuivre l’augmentation de la dose.
Enfants et adolescents (enfants âgés de 6 à < 16 ans)
Pour les patients âgés de 6 à < 16 ans, les recommandations pour l’augmentation de la dose présentées dans le tableau 5 doivent être suivies.
Tableau 5 Augmentation de la dose pour les patients pédiatriques âgés de 6 à < 16 ans
Semaine | Dose quotidienne | Volume à injecter |
Semaine 1 | 1 mg une fois par jour | 0.1 ml une fois par jour |
Semaine 2 (si la dose de 1 mg une fois par jour est bien tolérée) | 2 mg une fois par jour | 0.2 ml une fois par jour |
Semaine 3 et suivantes (si la dose de 2 mg une fois par jour est bien tolérée) | 3 mg une fois par jour | 0.3 ml une fois par jour |
Si la dose initiale de 1 mg n’est pas tolérée, réduire à 0.5 mg (0.05 ml) une fois par jour. Si la dose de 0.5 mg une fois par jour est tolérée, augmenter à 1 mg une fois par jour et poursuivre l’augmentation de la dose.
Après la dose initiale, si une dose suivante n’est pas tolérée, réduire la dose au palier immédiatement inférieur. Si la dose réduite est tolérée, poursuivre l’augmentation de la dose.
Enfants et adolescents (enfants âgés de 2 à < 6 ans)
Pour les patients âgés de 2 à < 6 ans, les recommandations pour l’augmentation de la dose présentées dans le tableau 6 doivent être suivies.
Pour les patients âgés de 2 à < 6 ans, la dose initiale est de 0.5 mg une fois par jour par injection sous-cutanée pendant 2 semaines. Si la dose initiale de 0.5 mg n’est pas tolérée, réduire à 0.25 mg (0.025 ml) une fois par jour. Si la dose de 0.25 mg une fois par jour est tolérée, poursuivre l’augmentation de la dose.
Tableau 6 Augmentation de la dose pour les patients pédiatriques âgés de 2 à < 6 ans
Poids corporel du patient/semaine de traitement | Dose quotidienne | Volume à injecter |
< 20 kg |
Semaine 1 et suivantes | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
20 à < 30 kg |
Semaines 1-2 | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
Semaine 3 et suivantes (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 0.5 mg est bien tolérée) | 1 mg une fois par jour | 0.1 ml une fois par jour |
30 à < 40 kg |
Semaines 1-2 | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
Semaines 3-4 (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 0.5 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1 mg une fois par jour | 0.1 ml une fois par jour |
Semaine 5 et suivantes (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 1 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1.5 mg une fois par jour | 0.15 ml une fois par jour |
≥ 40 kg |
Semaines 1-2 | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
Semaines 3-4 (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 0.5 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1 mg une fois par jour | 0.1 ml une fois par jour |
Semaines 5-6 (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 1 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1.5 mg une fois par jour | 0.15 ml une fois par jour |
Semaines 7-8 (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 1.5 mg une fois par jour est bien tolérée) | 2 mg une fois par jour | 0.2 ml une fois par jour |
Semaine 9 et suivantes (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 2 mg une fois par jour est bien tolérée) | 2.5 mg une fois par jour | 0.25 ml une fois par jour |
Le médecin qui prescrit le traitement doit régulièrement évaluer la réponse au traitement par le setmélanotide. Chez les enfants en période de croissance, il convient d’évaluer les répercussions de la perte de poids sur la croissance et la maturation (voir «Mises en garde et précautions»).
La perte de poids et le contrôle de la sensation de faim obtenus avec le setmélanotide peuvent être maintenus tant que le traitement se poursuit sans interruption. Si le traitement est arrêté ou si le schéma posologique n’est pas respecté, les symptômes d’obésité et/ou de sensation de faim associée au SBB réapparaîtront.
Oubli d’une dose
En cas d’oubli d’une dose, le schéma posologique d’une injection une fois par jour doit être poursuivi en procédant à l’injection suivante à la dose prescrite au moment d’administration prévu.
Groupes de patients particuliers
Troubles de la fonction rénale
Déficit en POMC, dont le déficit en PCSK1 et le déficit en LEPR
Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire chez les adultes et les patients pédiatriques âgés de 2 à 17 ans présentant des troubles légers ou modérés de la fonction rénale (voir «Pharmacocinétique»).
Pour les adultes et les enfants âgés de 12 à 17 ans présentant des troubles sévères de la fonction rénale (voir «Pharmacocinétique»), les recommandations pour l’augmentation de la dose présentées dans le tableau 7 doivent être suivies.
Tableau 7 Augmentation de la dose chez les patients adultes et les patients pédiatriques de 12 ans et plus présentant des troubles sévères de la fonction rénale
Semaine | Dose quotidienne | Volume à injecter |
Semaines 1-2 | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
Semaine 3 et suivantes (si la dose de 0.5 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1 mg une fois par jour | 0.1 ml une fois par jour |
Si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 1 mg une fois par jour est bien tolérée | 2 mg une fois par jour | 0.2 ml une fois par jour |
Si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 2 mg une fois par jour est bien tolérée | 2.5 mg une fois par jour | 0.25 ml une fois par jour |
Si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 2.5 mg une fois par jour est bien tolérée | 3 mg une fois par jour | 0.3 ml une fois par jour |
Si la dose initiale de 0.5 mg n’est pas tolérée, réduire à 0.25 mg (0.025 ml) une fois par jour. Si la dose de 0.25 mg une fois par jour est tolérée, poursuivre l’augmentation de la dose.
Après la dose initiale, si une dose suivante n’est pas tolérée, réduire la dose au palier immédiatement inférieur. Si la dose réduite est tolérée, poursuivre l’augmentation de la dose.
Pour les patients âgés de 6 à < 12 ans présentant des troubles sévères de la fonction rénale, les recommandations pour l’augmentation de la dose présentées dans le tableau 8 doivent être suivies.
Tableau 8 Augmentation de la dose chez les patients pédiatriques âgés de 6 à < 12 ans présentant des troubles sévères de la fonction rénale
Semaine | Dose quotidienne | Volume à injecter |
Semaines 1-2 | 0.25 mg une fois par jour | 0.025 ml une fois par jour |
Semaines 3-4 (si la dose de 0.25 mg une fois par jour est bien tolérée) | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
Semaine 5 et suivantes (si la dose de 0.5 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1 mg une fois par jour | 0.1 ml une fois par jour |
Si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 1 mg une fois par jour est bien tolérée | 2 mg une fois par jour | 0.2 ml une fois par jour |
Si la dose initiale de 0.25 mg n’est pas tolérée, le traitement doit être arrêté.
Après la dose initiale, si une dose suivante n’est pas tolérée, réduire la dose au palier immédiatement inférieur. Si la dose réduite est tolérée, poursuivre l’augmentation de la dose.
Le setmélanotide n’a pas été étudié chez les patients âgés de 2 à < 6 ans présentant des troubles sévères de la fonction rénale. L’augmentation de la dose doit être guidée par la tolérance (tableau 9) et les patients doivent être surveillés étroitement.
Tableau 9 Augmentation de la dose chez les patients pédiatriques âgés de 2 à < 6 ans présentant des troubles sévères de la fonction rénale
Poids corporel du patient/semaine de traitement | Dose quotidienne | Volume à injecter |
< 20 kg |
Semaine 1 et suivantes | 0.25 mg une fois par jour | 0.025 ml une fois par jour |
20 à < 30 kg |
Semaines 1-2 | 0.25 mg une fois par jour | 0.025 ml une fois par jour |
Semaine 3 et suivantes (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 0.25 mg est bien tolérée) | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
30 à < 40 kg |
Semaines 1-2 | 0.25 mg une fois par jour | 0.025 ml une fois par jour |
Semaines 3-4 (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 0.25 mg une fois par jour est bien tolérée) | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
Semaine 5 et suivantes (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 0.5 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1 mg une fois par jour | 0.1 ml une fois par jour |
≥ 40 kg |
Semaines 1-2 | 0.25 mg une fois par jour | 0.025 ml une fois par jour |
Semaines 3-4 (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 0.25 mg une fois par jour est bien tolérée) | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
Semaines 5-6 (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 0.5 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1 mg une fois par jour | 0.1 ml une fois par jour |
Semaine 7 et suivantes (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 1 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1.5 mg une fois par jour | 0.15 ml une fois par jour |
Si la dose initiale de 0.25 mg n’est pas tolérée, le traitement doit être arrêté.
Après la dose initiale, si une dose suivante n’est pas tolérée, réduire la dose au palier immédiatement inférieur. Si la dose réduite est tolérée, poursuivre l’augmentation de la dose.
L’utilisation du setmélanotide n’a pas été étudiée chez les patients atteints d’insuffisance rénale terminale. Le setmélanotide ne doit pas être administré à ces patients (voir «Pharmacocinétique»).
Syndrome de Bardet-Biedl
Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire chez les adultes et les patients pédiatriques âgés de 2 à 17 ans présentant des troubles légers ou modérés de la fonction rénale (voir «Pharmacocinétique»).
Pour les adultes et les enfants âgés de 16 à 17 ans présentant des troubles sévères de la fonction rénale (voir «Pharmacocinétique»), les recommandations pour l’augmentation de la dose présentées dans le tableau 10 doivent être suivies.
Tableau 10 Augmentation de la dose chez les patients adultes et les patients pédiatriques de 16 ans et plus présentant des troubles sévères de la fonction rénale
Semaine | Dose quotidienne | Volume à injecter |
Semaines 1-2 | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
Semaine 3 et suivantes (si la dose de 0.5 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1 mg une fois par jour | 0.1 ml une fois par jour |
Si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 1 mg une fois par jour est bien tolérée | 2 mg une fois par jour | 0.2 ml une fois par jour |
Si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 2 mg une fois par jour est bien tolérée | 2.5 mg une fois par jour | 0.25 ml une fois par jour |
Si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 2.5 mg une fois par jour est bien tolérée | 3 mg une fois par jour | 0.3 ml une fois par jour |
Si la dose initiale de 0.5 mg n’est pas tolérée, réduire à 0.25 mg (0.025 ml) une fois par jour. Si la dose de 0.25 mg une fois par jour est tolérée, poursuivre l’augmentation de la dose.
Après la dose initiale, si une dose suivante n’est pas tolérée, réduire la dose au palier immédiatement inférieur. Si la dose réduite est tolérée, poursuivre l’augmentation de la dose.
Pour les patients âgés de 6 à < 16 ans présentant des troubles sévères de la fonction rénale, les recommandations pour l’augmentation de la dose présentées dans le tableau 11 doivent être suivies.
Tableau 11 Augmentation de la dose chez les patients pédiatriques âgés de 6 à < 16 ans présentant des troubles sévères de la fonction rénale
Semaine | Dose quotidienne | Volume à injecter |
Semaines 1-2 | 0.25 mg une fois par jour | 0.025 ml une fois par jour |
Semaines 3-4 (si la dose de 0.25 mg une fois par jour est bien tolérée) | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
Semaine 5 et suivantes (si la dose de 0.5 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1 mg une fois par jour | 0.1 ml une fois par jour |
Si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 1 mg une fois par jour est bien tolérée | 2 mg une fois par jour | 0.2 ml une fois par jour |
Si la dose initiale de 0.25 mg n’est pas tolérée, le traitement doit être arrêté.
Après la dose initiale, si une dose suivante n’est pas tolérée, réduire la dose au palier immédiatement inférieur. Si la dose réduite est tolérée, poursuivre l’augmentation de la dose.
Le setmélanotide n’a pas été étudié chez les patients âgés de 2 à < 6 ans présentant des troubles sévères de la fonction rénale. L’augmentation de la dose doit être guidée par la tolérance (tableau 12) et les patients doivent être surveillés étroitement.
Tableau 12 Augmentation de la dose chez les patients pédiatriques âgés de 2 à < 6 ans présentant des troubles sévères de la fonction rénale
Poids corporel du patient/semaine de traitement | Dose quotidienne | Volume à injecter |
< 20 kg |
Semaine 1 et suivantes | 0.25 mg une fois par jour | 0.025 ml une fois par jour |
20 à < 30 kg |
Semaines 1-2 | 0.25 mg une fois par jour | 0.025 ml une fois par jour |
Semaine 3 et suivantes (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 0.25 mg est bien tolérée) | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
30 à < 40 kg |
Semaines 1-2 | 0.25 mg une fois par jour | 0.025 ml une fois par jour |
Semaines 3-4 (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 0.25 mg une fois par jour est bien tolérée) | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
Semaine 5 et suivantes (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 0.5 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1 mg une fois par jour | 0.1 ml une fois par jour |
≥ 40 kg |
Semaines 1-2 | 0.25 mg une fois par jour | 0.025 ml une fois par jour |
Semaines 3-4 (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 0.25 mg une fois par jour est bien tolérée) | 0.5 mg une fois par jour | 0.05 ml une fois par jour |
Semaines 5-6 (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 0.5 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1 mg une fois par jour | 0.1 ml une fois par jour |
Semaine 7 et suivantes (si la réponse clinique est insuffisante et si la dose de 1 mg une fois par jour est bien tolérée) | 1.5 mg une fois par jour | 0.15 ml une fois par jour |
Si la dose initiale de 0.25 mg n’est pas tolérée, le traitement doit être arrêté.
Après la dose initiale, si une dose suivante n’est pas tolérée, réduire la dose au palier immédiatement inférieur. Si la dose réduite est tolérée, poursuivre l’augmentation de la dose.
Le setmélanotide n’a pas été étudié chez les patients atteints d’insuffisance rénale terminale. Le setmélanotide ne doit pas être administré à ces patients (voir «Pharmacocinétique»).
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Le setmélanotide n’a pas été étudié chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique. Le setmélanotide ne doit pas être administré à ces patients.
Adultes et adolescents (< 2 ans)
La sécurité et l’efficacité du setmélanotide chez les enfants âgés de moins de 2 ans n’ont pas encore été établies à ce jour. On ne dispose d’aucune donnée.
Patients âgés
Bien qu’il n’ait pas été observé de différences apparentes liées à l’âge, les données obtenues chez les patients âgés ne sont pas suffisantes pour permettre de déterminer si ces patients répondent différemment des patients plus jeunes. Il n’existe pas de données indiquant que des précautions particulières sont nécessaires pour le traitement de la population âgée (voir «Pharmacocinétique»).
Mode d’administration
Administration par voie sous-cutanée.
Le setmélanotide doit être injecté une fois par jour, en début de journée (pour maximiser la réduction de la sensation de faim pendant les périodes d’éveil), indépendamment de l’heure des repas.
Le setmélanotide doit être injecté par voie sous-cutanée dans l’abdomen, en changeant de zone abdominale chaque jour.
Avant l’instauration du traitement, le professionnel de la santé doit former les patients à la technique d’injection appropriée afin de réduire les risques d’erreurs d’administration, telles que les piqûres d’aiguille ou l’administration d’une dose incomplète. Des instructions complètes pour l’administration accompagnées d’illustrations figurent dans la notice d’emballage.
Le setmélanotide doit être administré à l’aide de seringues et d’aiguilles du volume et de la taille indiqués dans le tableau 13.
Tableau 13 Volume de la seringue pour injection et taille de l’aiguille en fonction de la dose de setmélanotide
Dose de setmélanotide | Seringue | Diamètre (gauge) et longueur de l’aiguille |
Pour la dose de: 0.25 mg (0.025 ml ou 2.5 unités) une fois par jour | Seringue de 0.3 ml avec graduations de 0.5 (1/2) unité | 29 à 31 G Aiguille de 6 à 13 mm |
Pour les doses de: 0.5 mg à 3 mg (0.05 ml à 0.3 ml) une fois par jour | Seringue de 1 ml avec graduations de 0.01 ml | 28 à 29 G Aiguille de 6 à 13 mm |
Voir «Remarques particulières» pour les instructions de manipulation d’IMCIVREE.
Contre-indications
Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique «Composition».
Mises en garde et précautions
Surveillance de la peau
Compte tenu de ses effets pharmacologiques, le setmélanotide peut provoquer une augmentation généralisée de la pigmentation de la peau et l’assombrissement des nævus préexistants (voir «Effets indésirables» et «Propriétés/Effets»). Des examens cutanés complets doivent être effectués tous les ans afin de surveiller les lésions pigmentaires cutanées préexistantes et nouvelles, avant et pendant le traitement par le setmélanotide.
Surveillance de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle
Chez les patients traités par le setmélanotide, la fréquence cardiaque et la pression artérielle doivent être surveillées lors de chaque visite médicale (au moins tous les 6 mois) dans le cadre de la routine clinique.
Érection pénienne prolongée
Des érections péniennes spontanées ont été signalées lors des essais cliniques impliquant le setmélanotide (voir «Effets indésirables»). Il convient d’indiquer aux patients présentant une érection pénienne de plus de 4 heures de se rendre aux urgences pour le traitement potentiel d’un priapisme.
Dépression
Lors des essais cliniques, des cas de dépression ont été signalés parmi les patients traités par le setmélanotide (voir «Effets indésirables»).
L’état des patients atteints de dépression doit être contrôlé à l’occasion de chaque visite médicale pendant le traitement par IMCIVREE. Il convient d’envisager l’arrêt d’IMCIVREE si les patients ont des pensées ou comportements suicidaires.
Enfants et adolescents
Le médecin qui prescrit le traitement doit régulièrement évaluer la réponse au traitement par le setmélanotide. Chez les enfants en période de croissance, il convient d’évaluer les répercussions de la perte de poids sur la croissance et la maturation. Le médecin prescripteur doit également contrôler leur croissance (taille et poids corporel) par rapport aux courbes de croissance qui correspondent à leur âge et leur sexe.
Autres composants
Ce médicament contient 10 mg d’alcool benzylique par ml. L’alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.
L’administration intraveineuse d’alcool benzylique a été associée à des effets secondaires graves et à la mort chez les nouveau-nés («syndrome de suffocation»). La quantité minimale d’alcool benzylique susceptible d’entraîner une toxicité n’est pas connue. Chez les enfants en bas âge, il existe un risque accru en raison de l’accumulation d’alcool benzylique. Les volumes élevés doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, en particulier chez les personnes présentant une altération de la fonction hépatique ou rénale en raison du risque d’accumulation et de toxicité («acidose métabolique»).
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu’il est essentiellement «sans sodium».
Interactions
Aucune étude n’a été réalisée en vue d’évaluer les interactions.
Les études in vitro ont montré que le setmélanotide possède un faible potentiel d’interactions pharmacocinétiques liées aux transporteurs du cytochrome P450 (CYP) et à la fixation protéique dans le plasma.
Grossesse, Allaitement
Grossesse
Il n’existe pas de données concernant l’utilisation du setmélanotide chez la femme enceinte.
Les études expérimentales animales n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs sur la reproduction. Toutefois, l’administration de setmélanotide à des lapines en gestation a entraîné une diminution de la consommation alimentaire chez la mère, ce qui a eu des effets sur l’embryon et le fœtus (voir «Données précliniques»).
Par précaution, le traitement par IMCIVREE ne doit pas être instauré pendant la grossesse ou en essayant de débuter une grossesse, car la perte de poids pendant la grossesse peut être néfaste pour le fœtus.
Si une patiente traitée par le setmélanotide a atteint un poids stable et débute une grossesse, il convient d’envisager de poursuivre le traitement, car les données non cliniques ne mettent pas en évidence de tératogénicité. Si une patiente traitée par le setmélanotide continue à perdre du poids et débute une grossesse, il convient soit d’arrêter le traitement, soit de réduire la dose, tout en surveillant la prise de poids recommandée pendant la grossesse. Le médecin traitant doit étroitement surveiller le poids des patientes enceintes traitées par le setmélanotide.
Il convient d’informer les patientes enceintes des risques potentiellement liés à l’alcool benzylique (voir «Mises en garde et précautions»).
Allaitement
On ignore si le setmélanotide passe dans le lait maternel. Une étude non clinique a montré que le setmélanotide est excrété dans le lait des rates allaitantes. Aucune concentration quantifiable de setmélanotide n’a été détectée dans le plasma des jeunes animaux allaités (voir «Données précliniques»).
Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. Une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement, soit d’interrompre/de s’abstenir du traitement par IMCIVREE en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la mère.
Il convient d’informer les patientes qui allaitent des risques potentiellement liés à l’alcool benzylique (voir «Mises en garde et précautions»).
Fertilité
Il n’existe pas de données concernant les effets du setmélanotide sur la fertilité humaine. Les études expérimentales animales n’ont pas mis en évidence d’effets délétères sur la fertilité.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines
IMCIVREE n’a aucune influence ou a une influence négligeable sur l’aptitude à la conduite ou l’utilisation de machines.
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquents sont les troubles d’hyperpigmentation (56 %), les réactions au site d’injection (45 %), les nausées (31 %) et les céphalées (20 %).
Liste des effets indésirables
Les effets indésirables observés lors des essais cliniques sont énumérés ci-dessous par classe d’organes et par fréquence, conformément à la convention MedDRA en matière de fréquence, définie comme suit: très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), occasionnel (≥ 1/1000 à < 1/100).
Tableau 14 Effets indésirables
Classe de système d’organes selon la classification MedDRA | Fréquence |
Très fréquent | Fréquent | Occasionnel |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Hyperpigmentation cutanée | Prurit, sécheresse cutanée, hyperhidrose, altération de la couleur de la peau, lésion cutanée, alopécie | Éphélides, érythème, éruption, strie cutanée, changement de couleur des cheveux ou des poils, lentigo, macule, kyste dermique, dermatite, troubles unguéaux, altération de la couleur des ongles, éruption papuleuse |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Réactions au site d’injection | Fatigue, asthénie, douleur | Douleur thoracique, intolérance à la température, prurit au site d’application, frissons, sensation de froid, sensation de chaleur |
Affections gastro-intestinales | Nausées, vomissements | Diarrhée, douleur abdominale, sécheresse buccale, dyspepsie, constipation, gêne abdominale | Décoloration des gencives, distension abdominale, hypersécrétion salivaire, flatulences, reflux gastro-œsophagien |
Affections du système nerveux | Céphalées | Sensation vertigineuse | Somnolence, hyperesthésie, migraine, parosmie, dysgueusie, anxiété, modification de l’humeur |
Affections des organes de reproduction et du sein | Érection spontanée | Augmentation des érections, trouble de l’excitation sexuelle, augmentation de la libido | Trouble de l’excitation sexuelle chez la femme, gêne génitale, affections génitales chez la femme, hyperesthésie génitale, trouble de l’éjaculation, diminution de la libido |
Affections psychiatriques | | Dépression, insomnie | Humeur dépressive, troubles du sommeil, cauchemar |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes) | | Nævus mélanocytaire | Nævus dysplasique, nævus oculaire |
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif | | Dorsalgie, myalgie, spasmes musculaires, extrémités douloureuses | Arthralgie, douleurs thoraciques musculo-squelettiques |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | | | Bâillements, toux, rhinorrhée |
Affections oculaires | | | Décoloration sclérale, ictère oculaire |
Affections vasculaires | | Bouffées de chaleur | |
Affections de l’oreille et du labyrinthe | | Vertiges | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Polydipsie | | |
Description d’effets indésirables spécifiques et informations complémentaires
Réactions au site d’injection
45 % des patients traités par le setmélanotide ont présenté des réactions au site d’injection. Les réactions au site d’injection les plus fréquentes étaient: érythème au site d’injection (27 %), prurit au site d’injection (21 %), induration au site d’injection (13 %) et douleurs au site d’injection (13 %). Ces réactions étaient généralement d’intensité légère et de courte durée, elles n’ont pas progressé ni entraîné d’arrêt du traitement. Les réactions au site d’injection comprennent: érythème, prurit, œdème, douleurs, induration, ecchymoses, réaction, gonflement, hémorragie, hypersensibilité, hématome, nodule, décoloration, érosion, inflammation, irritation, sensation de chaleur, atrophie, gêne, sécheresse, formation d’une masse, hypertrophie, éruption, cicatrice, abcès et urticaire.
Hyperpigmentation
56 % des patients traités par le setmélanotide ont présenté un assombrissement de la peau. Cet effet s’est généralement déclaré dans les 2 à 3 semaines qui ont suivi le début du traitement, s’est poursuivi pendant toute sa durée et a disparu après son arrêt. Cet assombrissement de la peau est dû au mécanisme d’action du médicament et résulte de la stimulation du récepteur de MC1. Les troubles d’hyperpigmentation comprennent: hyperpigmentation cutanée, décoloration de la peau, éphélides, changement de couleur des cheveux et des poils, lentigo, macule, décoloration des ongles, mélanodermie, troubles de la pigmentation, hypopigmentation cutanée, lentigo solaire, acanthosis nigricans, taches café au lait, hyperplasie mélanocytaire, nævus mélanocytaire, pigmentation unguéale, décoloration gingivale, pigmentation des lèvres, décoloration de la langue, hyperpigmentation gingivale, décoloration de la muqueuse buccale et nævus oculaire.
Troubles gastro-intestinaux
Des nausées et des vomissements ont été signalés chez, respectivement, 31 % et 12 % des patients traités par le setmélanotide. Les nausées et vomissements sont généralement survenus au début du traitement (au cours du premier mois); ils étaient d’intensité légère et n’ont pas entraîné l’arrêt du traitement. Ces effets étaient transitoires et ne se sont pas répercutés sur l’observance des injections quotidiennes recommandées.
Érections péniennes
Des érections péniennes spontanées et une augmentation des érections ont été signalées chez respectivement 20 % et < 8 % des patients traités par le setmélanotide; aucun de ces patients n’a signalé d’érections prolongées (supérieures à 4 heures) ayant nécessité un avis médical d’urgence (voir «Mises en garde et précautions»). Il est possible que cet effet soit provoqué par la stimulation nerveuse du récepteur de la mélanocortine 4 (MC4).
Immunogénicité
Compte tenu des propriétés potentiellement immunogènes des médicaments contenant des protéines ou des peptides, il est possible que les patients présentent des anticorps suite au traitement par le setmélanotide. Aucun cas de déclin rapide des concentrations de setmélanotide, pouvant suggérer la présence d’anticorps anti-médicament, n’a été observé. Lors des essais cliniques (RM-493-012 et RM-493-015), le taux de patients adultes et pédiatriques atteints de déficit en POMC ou en LEPR, qui ont été positifs aux anticorps au setmélanotide, était de 68 % (19 sur 28), tandis que 32 % ont été testés négatifs. Chez les 68 % de patients testés positifs aux anticorps dirigés contre le setmélanotide à la sélection, le test de confirmation n’a pas été concluant.
Environ 13 % des patients adultes et des patients pédiatriques âgés de 6 à < 18 ans atteints de déficit en LEPR (3 patients) ont été confirmés positifs aux anticorps dirigés contre l’alpha-MSH, toutefois classés comme non persistants et de faible titre. Sur ces 3 patients (13 %), 2 ont été testés positifs suite au traitement par IMCIVREE et 1 a été testé positif avant le traitement. La présence d’anticorps dirigés contre l’alpha-MSH n’a été confirmée chez aucun patient atteint de déficit en POMC.
Chez un patient pédiatrique atteint du SBB âgé de ≥ 12 ans, la positivité pour les anticorps anti-setmélanotide avec un très faible titre a été confirmée.
Enfants et adolescents
Un total de 124 patients pédiatriques (n = 12 pour la tranche d’âge 2 à < 6 ans; n = 26 pour la tranche d’âge 6 à < 12 ans, n = 86 pour la tranche d’âge 12 à < 18 ans) ont été exposés au setmélanotide, dont 21 patients pédiatriques atteints d’obésité par déficit en POMC ou en LEPR ayant participé aux essais cliniques pivots (n = 7 pour la tranche d’âge 2 à < 6 ans; n = 6 pour la tranche d’âge 6 à < 12 ans, n = 8 pour la tranche d’âge 12 à < 18 ans) et 33 patients pédiatriques atteints du SBB (n = 5 pour la tranche d’âge 2 à < 6 ans; n = 8 pour la tranche d’âge 6 à < 12 ans, n = 20 pour la tranche d’âge 12 à < 18 ans). La fréquence, le type et la sévérité des effets secondaires étaient similaires dans la population adulte et dans la population pédiatrique.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
Surdosage
Les symptômes d’un surdosage de setmélanotide peuvent comprendre notamment des nausées et une érection pénienne. En cas de surdosage, un traitement symptomatique approprié doit être mis en place selon les symptômes et signes cliniques présentés par le patient. En cas de surdosage, il convient de surveiller régulièrement la pression artérielle et la fréquence cardiaque pendant 48 heures ou aussi longtemps que cela est cliniquement pertinent.
Propriétés/Effets
Code ATC
A08AA12, préparations contre l’obésité, produits de régime exclus, médicaments contre l’obésité à action centrale
Mécanisme d’action
Le setmélanotide est un agoniste sélectif du récepteur de MC4. Les récepteurs de MC4, qui se trouvent dans le cerveau, jouent un rôle dans la régulation de la sensation de faim et de la satiété ainsi que dans la dépense énergétique. En cas de forme génétique d’obésité associée à une activation insuffisante du récepteur de MC4, le setmélanotide pourrait rétablir l’activité de la voie du récepteur de MC4 de manière à réduire la sensation de faim et à favoriser la perte de poids par la réduction de l’apport calorique et l’augmentation de la dépense énergétique.
Pharmacodynamique
Pigmentation cutanée
Le setmélanotide est un agoniste sélectif du récepteur de MC4, avec moins d’activité au niveau du récepteur de la mélanocortine 1 (MC1). Le récepteur de MC1 est exprimé sur les mélanocytes. Son activation provoque l’accumulation de mélanine et l’augmentation de la pigmentation cutanée, indépendamment du rayonnement ultraviolet (voir «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»).
Efficacité clinique
Déficit en POMC, dont le déficit en PCSK1 et le déficit en LEPR
La sécurité et l’efficacité du setmélanotide pour le traitement de l’obésité par déficit en POMC et en LEPR ont été établies dans deux études pivot en ouvert, aux méthodologies identiques, d’une durée de 1 an, comportant chacune une phase de sevrage en double aveugle et contrôlée contre placebo:
·L’étude 1 (RM-493-012) a inclus des patients âgés de 6 ans et plus atteints d’obésité par déficit en POMC (dont PCSK1) génétiquement confirmée.
·L’étude 2 (RM-493-015) a inclus des patients âgés de 6 ans et plus atteints d’obésité par déficit en LEPR génétiquement confirmée.
Dans les deux études, les patients adultes présentaient un indice de masse corporelle (IMC) ≥ 30 kg/m2. Le poids des enfants était égal ou supérieur au 95e percentile de la courbe de croissance.
L’augmentation de la dose a été effectuée sur une période de 2 à 12 semaines, suivie par une phase de traitement en ouvert de 10 semaines. Les patients ayant présenté une perte pondérale d’au moins 5 kg (ou d’au moins 5 % si leur poids corporel était < à 100 kg à l’inclusion) à la fin de la phase de traitement en ouvert ont poursuivi l’étude dans le cadre d’une phase de sevrage en double aveugle contrôlée contre placebo, d’une durée de 8 semaines (4 semaines de traitement par le placebo et 4 semaines de traitement par le setmélanotide). Suite à la phase de sevrage, les patients ont repris le traitement actif par le setmélanotide à dose thérapeutique pendant une durée maximale de 32 semaines. 21 patients (10 dans l’étude 1 et 11 dans l’étude 2) ont été traités pendant au moins 1 an et sont inclus dans les analyses d’efficacité.
Des données supplémentaires ont été recueillies dans le cadre d’une étude menée par le médecin investigateur et d’une étude d’extension en cours.
Étude 1 (RM-493-012)
Dans l’étude 1, 80 % des patients atteints d’obésité par déficit en POMC ont satisfait au critère principal en présentant une perte de poids ≥ 10 % après 1 an de traitement par le setmélanotide; 50 % des patients atteints d’obésité par déficit en POMC ont obtenu après 1 an une amélioration cliniquement significative prédéfinie de ≥ 25 % concernant le score de sensation de faim par rapport à l’inclusion (tableau 15).
Une diminution moyenne de 25.6 % du poids corporel par rapport à l’inclusion a été rapportée pour l’étude 1; cette diminution est statistiquement et cliniquement significative. Les variations de la sensation de faim ont été évaluées après 1 an chez les patients âgés de ≥ 12 ans d’après le score de «sensation de faim la plus intense ressentie au cours des dernières 24 heures» calculé à l’aide d’un questionnaire rempli chaque jour par les patients et les aidants. Une diminution moyenne statistiquement et cliniquement significative de 27.1 % de la sensation de faim au cours des dernières 24 heures, en tant que moyenne hebdomadaire des scores journaliers, a été observée par rapport à l’inclusion pour l’étude 1 (tableau 16).
Lorsque le traitement par le setmélanotide a été arrêté chez les patients qui avaient perdu du poids pendant la phase en ouvert de 10 semaines, ces patients ont repris du poids (figure 1) et les scores moyens de sensation de faim ont augmenté à nouveau au cours des 4 semaines de traitement par le placebo.
Tableau 15 Proportion de patients ayant obtenu une perte de poids d’au moins 10 % et proportion de patients présentant une amélioration d’au moins 25 % du score de sensation de faim quotidienne après 1 an par rapport à l’inclusion dans l’étude 1
Paramètre | Statistique |
Patients ayant obtenu une perte de poids d’au moins 10 % après 1 an (n = 10) | n (%) | 8 (80.0) |
IC à 90 %1 | (49.31; 96.32) |
Valeur de p2 | <0.0001 |
Patients présentant une amélioration d’au moins 25 % du score de sensation de faim après 1 an par rapport à l’inclusion (n = 8) | n (%) | 4 (50.0) |
IC à 90 %1 | (19.29. 80.71) |
Valeur de p1 | 0.0004 |
Remarque: la population analysée comprend les patients ayant reçu au moins 1 dose de médicament expérimental et ayant eu au moins 1 examen d’évaluation à l’inclusion. 1 Au moyen de la méthode exacte de Clopper-Pearson 2 Vérification de l’hypothèse nulle: proportion = 5 % |
Tableau 16 Évolution en pourcentage du poids et de la sensation de faim après 1 an par rapport à l’inclusion dans l’étude 1
Paramètre | Statistique | Poids corporel (kg) (n = 9) | Score de sensation de faim1 (n = 7) |
Inclusion | Moyenne (ÉT) | 115.0 (37.77) | 8.1 (0.78) |
| Médiane | 114.7 | 8.0 |
| Min.. max. | 55.9; 186.7 | 7; 9 |
1 an | Moyenne (ÉT) | 83.1 (21.43) | 5.8 (2.02) |
| Médiane | 82.7 | 6.0 |
| Min.. max. | 54.5; 121.8 | 3; 8 |
Évolution en pourcentage entre l’inclusion et l’évaluation à 1 an (%) | Moyenne (ÉT) | -25.6 (9.88) | -27.06 (28.11) |
| Médiane | -27.3 | -14.29 |
| Min.. max. | -35.6; -2.4 | -72.2; -1.4 |
| Moyenne des MC | -25.39 | -27.77 |
| IC à 90 % | (-28.80; -21.98) | (-40.58; -14.96) |
| Valeur de p | <0.0001 | 0.0005 |
Remarque: cette analyse comprend les patients qui ont reçu au moins une dose de médicament expérimental, ont eu au moins un examen d’évaluation à l’inclusion et obtenu une perte de poids ≥ 5 kg (ou 5 % du poids corporel si ce dernier était < 100 kg à l’inclusion) pendant la phase de traitement en ouvert de 12 semaines et qui ont poursuivi avec la phase de sevrage en double aveugle contrôlée contre placebo. 1 La sensation de faim est évaluée sur une échelle de type Linkert allant de 0 à 10, où 0 = aucune sensation de faim et 10 = pire sensation de faim possible. Le score de sensation de faim a été consigné dans un journal à remplir quotidiennement et un score hebdomadaire moyen a été calculé pour analyse. |
Figure 1 Évolution du poids corporel en pourcentage par visite par rapport à l’inclusion (étude 1 [n = 9])

Étude 2 (RM-493-015)
Dans l’étude 2, 46 % des patients atteints d’obésité par déficit en LEPR ont satisfait au critère principal en présentant une perte de poids ≥ 10 % après 1 an de traitement par le setmélanotide; 73 % des patients atteints d’obésité par déficit en LEPR ont obtenu après 1 an une amélioration cliniquement significative prédéfinie de ≥ 25 % concernant le score de sensation de faim par rapport à l’inclusion (tableau 17).
Une diminution moyenne de 12.5 % du poids corporel par rapport à l’inclusion a été rapportée pour l’étude 2; cette diminution est statistiquement et cliniquement significative. Les variations de la sensation de faim ont été évaluées après 1 an chez les patients âgés de ≥ 12 ans d’après le score de «sensation de faim la plus intense ressentie au cours des dernières 24 heures» calculé à l’aide d’un questionnaire rempli chaque jour par les patients et les aidants. Une diminution moyenne statistiquement et cliniquement significative de 43.7 % de la sensation de faim au cours des dernières 24 heures, en tant que moyenne hebdomadaire des scores journaliers, a été observée par rapport à l’inclusion pour l’étude 2 (tableau 18).
Lorsque le traitement par le setmélanotide a été arrêté chez les patients qui avaient perdu du poids pendant la phase en ouvert de 10 semaines, ces patients ont repris du poids (figure 2) et les scores moyens de sensation de faim ont augmenté au cours des 4 semaines de traitement par le placebo.
Tableau 17 Proportion de patients ayant obtenu une perte de poids d’au moins 10 % et proportion de patients ayant présenté une amélioration d’au moins 25 % du score de sensation de faim quotidienne après 1 an par rapport à l’inclusion dans l’étude 2
Paramètre | Statistique |
Patients ayant obtenu une perte de poids d’au moins 10 % après 1 an (n = 11) | n (%) | 5 (45,5) |
IC à 90 %1 | (19,96; 72,88) |
Valeur de p2 | 0,0002 |
Patients présentant une amélioration d’au moins 25 % du score de sensation de faim après 1 an par rapport à l’inclusion (n = 11) | n (%) | 8 (72,7) |
IC à 90 %1 | (43,56; 92,12) |
Valeur de p1 | < 0,0001 |
Remarque: la population analysée comprend les patients ayant reçu au moins 1 dose de médicament expérimental et ayant eu au moins 1 examen d’évaluation à l’inclusion. 1 Au moyen de la méthode exacte de Clopper-Pearson 2 Vérification de l’hypothèse nulle: proportion = 5 % |
Tableau 18 Évolution en pourcentage du poids et de la sensation de faim après 1 an par rapport à l’inclusion dans l’étude 2
Paramètre | Statistique | Poids corporel (kg) (n = 7) | Score de sensation de faim1 (n = 7) |
Inclusion | Moyenne (ÉT) | 131.7 (32.6) | 7.0 (0.77) |
| Médiane | 120.5 | 7.0 |
| Min.. max. | 89.4; 170.4 | 6; 8 |
1 an | Moyenne (ÉT) | 115.0 (29.6) | 4.1 (2.09) |
| Médiane | 104.1 | 3.0 |
| Min.. max. | 81.7; 149.9 | 2; 8 |
Évolution en pourcentage entre l’inclusion et l’évaluation à 1 an (%) | Moyenne (ÉT) | -12.5 (8.9) | -43.7 (23.69) |
| Médiane | -15.3 | -52.7 |
| Min.. max. | -23.3; 0.1 | -67; 0 |
| Moyenne des MC | -12.47 | -41.93 |
| IC à 90 % | (-16.10; -8.83) | (-54.76; -29.09) |
| Valeur de p | <0.0001 | <0.0001 |
Remarque: cette analyse comprend les patients qui ont reçu au moins une dose de médicament expérimental, passé au moins un examen d’évaluation à l’inclusion et obtenu une perte de poids ≥ 5 kg (ou 5 % du poids corporel si ce dernier était < 100 kg à l’inclusion) pendant la phase de traitement en ouvert de 12 semaines et ont poursuivi avec la phase de sevrage en double aveugle contrôlée contre placebo. 1 La sensation de faim est évaluée sur une échelle de type Linkert allant de 0 à 10, où 0 = aucune sensation de faim et 10 = pire sensation de faim possible. Le score de sensation de faim a été consigné dans un journal à remplir quotidiennement et un score hebdomadaire moyen a été calculé pour analyse. |
Figure 2 Évolution du poids corporel en pourcentage par visite par rapport à l’inclusion (étude 2 [n = 7])

Syndrome de Bardet-Biedl
Étude 3 (RM-493-023)
La sécurité et l’efficacité d’IMCIVREE pour le traitement des patients âgés de 6 ans et plus atteints d’obésité en raison du SBB ont été évaluées dans une étude clinique d’un an comportant une phase contrôlée contre placebo de 14 semaines (étude 3 [RM-493-023]). L’étude a inclus des patients âgés de 6 ans et plus atteints d’obésité et de SBB. Les patients adultes avaient un IMC ≥ 30 kg/m2. Les patients pédiatriques avaient un IMC ≥ 97e percentile de la courbe de croissance pour l’âge et le sexe.
Les patients éligibles ont participé à une phase de traitement randomisée en double aveugle, contrôlée contre placebo de 14 semaines (phase 1), suivie d’une phase de traitement en ouvert de 38 semaines (phase 2) au cours de laquelle tous les patients ont reçu le setmélanotide. Pour maintenir l’insu pendant la phase 2, l’augmentation de la dose jusqu’à une dose fixe de 3 mg était effectuée pendant les 2 premières semaines de la phase 1 et de la phase 2. Trente-deux patients ont été traités pendant au moins 1 an et sont inclus dans les analyses de l’efficacité.
Dans l’étude 3, 35.7 % des patients atteints du SBB âgés ≥ 12 ans et 46.7 % des patients atteints du SBB âgés ≥ 18 ans ont satisfait au critère principal, en présentant une perte de poids ≥ 10 % après 1 an de traitement par le setmélanotide (tableau 19). L’effet d’IMCIVREE sur le poids corporel chez les patients évalués par l’investigateur comme présentant un déficit cognitif a été comparable à l’effet chez les patients ne présentant pas de déficit cognitif.
Dans l’étude 3, le traitement par le setmélanotide d’une durée d’environ 52 semaines a entraîné chez 100 % des patients atteints du SBB âgés de < 12 ans une réduction cliniquement significative du Z-score d’IMC, des résultats concordants étant observés chez les patients âgés ≥ 12 ans à < 18 ans. Chez les patients < 18 ans, la réduction moyenne du Z-score d’IMC par rapport à l’inclusion était de 0.75 et la réduction moyenne en pourcentage du 95e percentile d’IMC pour l’âge et le sexe par rapport à l’inclusion était de 17.3 %.
Les patients âgés de 12 ans et plus qui étaient capables de rapporter eux-mêmes leur sensation de faim enregistraient dans un journal leur sensation de faim quotidienne maximale, qui était ensuite évaluée à l’aide de l’item 2 du questionnaire sur la sensation de faim quotidienne. La sensation de faim était évaluée sur une échelle à 11 points allant de 0 («aucune sensation de faim») à 10 («pire sensation de faim possible»). Des diminutions moyennes en pourcentage statistiquement et cliniquement significatives de 30.5 % du score de sensation de faim la pire possible après 1 an par rapport à l’inclusion ont été observées dans l’étude 3 (tableau 20).
Tableau 19: Poids corporel (kg) – proportion de l’ensemble des patients, des patients atteints du SBB âgés ≥ 12 ans et des patients atteints du SBB âgés ≥ 18 ans présentant une perte de poids d’au moins 10 % après 1 an par rapport à l’inclusion (étude 3 [population complète d’analyse])
Paramètre | Statistique1 | Patients ≥ 12 ans | SBB ≥ 18 ans |
Patients ayant obtenu une perte de poids d’au moins 10 % après 1 an | N | 28 | 15 |
% | 35.7 | 46.7 |
IC à 95 %1 | (18.6; 55.9) | (21.3; 73.4) |
Valeur de p | 0.0002 | 0.0003 |
1 Le pourcentage estimé, l’intervalle de confiance à 95 % et la valeur de p sont calculés à l’aide de la règle de Rubin. La valeur de p est unilatérale et comparée au seuil alpha = 0.025. | |
Tableau 20: Scores de sensation de faim quotidienne – variation après 1 an par rapport à l’inclusion chez l’ensemble des patients et chez les patients atteints du SBB âgés ≥ 12 ans (étude 3 [population complète d’analyse])
Moment de l’évaluation | Statistique | Patients ≥ 12 ans |
Inclusion | N | 14 |
Moyenne (ÉT) | 6.99 (1'893) |
Médiane | 7.29 |
Min.. max. | 4.0; 10.0 |
Semaine 52 | N | 14 |
Moyenne (ÉT) | 4.87 (2.499) |
Médiane | 4.43 |
Min.. max. | 2.0; 10.0 |
Variation à la semaine 52 | N | 14 |
Moyenne (ÉT) | -2.12 (2.051) |
Médiane | -1.69 |
Min.. max. | -6.7; 0.0 |
IC à 95 %1 | -3.31; -0.94 |
Valeur de p1 | 0.0010 |
Variation en pourcentage à la semaine 52 | N | 14 |
Moyenne (ÉT) | -30.45 (26.485) |
Médiane | -25.00 |
Min.. max. | -77.0; 0.0 |
IC à 95 %1 | -45.74; -15.16 |
Valeur de p1 | 0.0004 |
Abréviations: IC = intervalle de confiance; max. = maximum; min. = minimum; ÉT = écart-type. 1 L’IC à 95 % et la valeur de p sont calculés à l’aide de la règle de Rubin. La valeur de p est unilatérale. Remarque: l’inclusion est le dernier moment de l’évaluation avant l’instauration du traitement par le setmélanotide dans les deux études. Remarque: le questionnaire sur la sensation de faim quotidienne n’est pas utilisé chez les patients âgés < 12 ans ou chez les patients présentant un déficit cognitif selon l’évaluation de l’investigateur. |
Il a été observé des améliorations numériques générales des paramètres cardiométaboliques tels que la pression artérielle, la lipidémie, les paramètres glycémiques et le tour de taille, corroborant l’effet d’IMCIVREE sur la perte de poids.
Enfants et adolescents
Étude 4 (RM-493-033)
La sécurité et l’efficacité du setmélanotide pour le traitement de patients âgés de 2 à < 6 ans atteints d’obésité en raison d’un déficit en POMC ou en LEPR ou du SBB, ont été évaluées dans le cadre d’une étude en ouvert non contrôlée de 1 an (étude 4 [RM-493-033]). L’étude a inclus des patients âgés de 2 ans à < 6 ans ayant un IMC ≥ 97e percentile de la courbe de croissance pour l’âge et le sexe et un poids corporel d’au moins 15 kg à l’inclusion.
Les patients éligibles ont participé à l’étude et ont reçu du setmélanotide. Douze patients ont été recrutés dans l’étude et inclus dans les analyses de l’efficacité. Étant donné la conception de l’étude et la petite taille de l’échantillon, les résultats concernant l’efficacité sont à interpréter avec prudence.
Dans l’étude 4, 85.7 % des patients atteints d’obésité par déficit en POMC ou en LEPR et 80.0 % des patients atteints du SBB ont satisfait au critère principal en présentant une réduction du Z-score d’IMC ≥ 0,2 après 1 an de traitement par le setmélanotide (tableau 21). La variation moyenne en pourcentage de l’IMC à la semaine 52 par rapport à l’inclusion était de -25.597 % pour les patients atteints d’obésité par déficit en POMC ou en LEPR et de -9,719 % pour les patients atteints du SBB (tableau 22).
Tableau 21 Z-score d’IMC – proportion de l’ensemble des patients, des patients atteints d’obésité par déficit en POMC ou en LEPR et des patients atteints du SBB âgés de 2 ans à < 6 ans présentant une réduction d’au moins 0,2 du Z-score après un 1 an par rapport à l’inclusion (étude 4 [population de sécurité])
Paramètre | Statistique1 | Patients présentant un déficit en POMC ou en LEPR (n = 7) | Patients atteints du SBB (n = 5) | Total (N = 12) |
Patients ayant obtenu une réduction d’au moins 0.2 du Z-score d’IMC après 1 an | N | 6 | 4 | 10 |
% | 85.7 | 80.0 | 83.3 |
IC à 95 %1 | (54.1; 100) | (28.4; 99.5) | (58.7; 99.8) |
1 L’intervalle de confiance bilatéral à 95 % a été calculé à l’aide de la méthode de Clopper-Pearson. |
Tableau 22 Variation en pourcentage de l’IMC de l’inclusion à l’évaluation à 1 an (étude 4 [population de sécurité])
| | Patients présentant un déficit en POMC ou en LEPR (n = 7) | Patients atteints du SBB (n = 5) | Total (N = 12) |
Paramètre | Statistique | % | % | % |
Inclusion | N | 7 | 5 | 12 |
| Moyenne (ÉT) | 34.347 (7.0673) | 23.716 (3.5184) | 29.918 (7.8559) |
| Médiane | 32.196 | 22.986 | 28.670 |
| Min.. max. | 25.99; 42.54 | 19.31; 29.04 | 19.31; 42.54 |
Variation réelle de l’inclusion à l’évaluation à 1 an | N | 6 | 5 | 11 |
| Moyenne (ÉT) | -8.250 (3.2392) | -2.363 (2.1579) | -5.574 (4.0697) |
| Médiane | -9.237 | -2.191 | -4.940 |
| Min.. max. | -11.16; -2.65 | -4.94; 0.58 | -11.16; 0.58 |
Évolution en pourcentage entre l’inclusion et l’évaluation à 1 an (%) | N | 6 | 5 | 11 |
| Moyenne (ÉT) | -25.597 (11.4911) | -9.719 (8.8383) | -18.380 (12.8851) |
| IC à 95 %1 | (-37.66; -13.54) | (-20.69; 1.26) | (-27.04; -9.72) |
| Médiane | -23.237 | -8.978 | -21.624 |
| Min.. max. | -39.28; -8.24 | -21.62; 02.54 | -39.28; 02.54 |
1 L’intervalle de confiance bilatéral à 95 % est calculé avec la loi de Student. | |
Dans l’étude 4, le traitement par le setmélanotide d’une durée d’environ 52 semaines a induit une réduction cliniquement significative du Z-score d’IMC de -5.185 chez les patients atteints d’obésité par déficit en POMC ou en LEPR et de -1.331 chez les patients atteints du SBB. La réduction moyenne en pourcentage du 95e percentile d’IMC pour l’âge et le sexe par rapport à l’inclusion était de -47.595 % chez les patients atteints d’obésité par déficit en POMC ou en LEPR et de -14.462 % chez les patients atteints du SBB.
Dans les études cliniques, 44 des patients traités par le setmélanotide étaient âgés de 2 à 17 ans à l’inclusion (21 patients atteints de déficit en POMC, en PCSK1 ou en LEPR et 33 patients atteints du SBB). Dans l’ensemble, l’efficacité et la sécurité chez les jeunes patients étaient similaires à celles constatées chez les patients plus âgés évalués, des diminutions apparemment significatives de l’IMC ayant été relevées. Chez les patients qui n’avaient pas encore terminé leur croissance, une tendance à une progression adaptée du développement pubertaire et une augmentation de la taille ont été observées pendant la phase de l’étude.
Pharmacocinétique
Les Cmax,ss, ASCtau, et concentration résiduelle moyennes du setmélanotide à l’état stable pour une dose de 3 mg administrée par voie sous-cutanée à des volontaires obèses par ailleurs en bonne santé (n = 6) une fois par jour pendant 12 semaines étaient respectivement de 37,9 ng/ml, 495 h*ng/ml et 6,77 ng/ml. Les concentrations plasmatiques de setmélanotide à l’état stable ont été atteintes dans les 2 jours après administration quotidienne de 1 à 3 mg de setmélanotide. L’accumulation de setmélanotide dans la circulation générale au cours de l’administration une fois par jour pendant 12 semaines était d’environ 30 %. Les ASC et Cmax du setmélanotide ont augmenté de manière proportionnelle suite à une administration sous-cutanée de doses multiples dans la gamme posologique proposée (1 à 3 mg).
Un modèle pharmacocinétique de population composée de 410 participants regroupés à partir de 11 études a été évalué. Ces participants ont fourni 7 087 observations, dont 6 847 échantillons présentaient des concentrations quantifiables en setmélanotide. Les données PK provenaient principalement de 271 adultes et 87 adolescents (âgés de 12 à < 18 ans). Il y avait également 41 enfants âgés de 6 à < 12 ans et 11 enfants âgés de 2 à < 6 ans. La population de l’étude comptait 166 hommes et 244 femmes, âgés de 2 à 78 ans (moyenne = 29,7 ans) et pesant de 17,8 à 246 kg (moyenne = 113 kg). La population regroupée comprenait 329 participants atteints de déficit en POMC, en PCSK1 ou en LEPR, du SSB ou d’une autre obésité à composante génétique rare (80,2 %) et 81 participants ne présentant pas de déficit en POMC, en PCSK1 ou en LEPR, de SSB ou une autre obésité à composante génétique rare (19,8 %); tous les participants ne présentant pas de déficit en POMC, en PCSK1 ou en LEPR, de SSB ou une autre obésité à composante génétique rare étaient des adultes.
Absorption
Après injection sous-cutanée de setmélanotide, les concentrations plasmatiques de setmélanotide à l’état stable ont lentement augmenté, jusqu’à atteindre leur maximum à un tmax médian de 8.0 heures après l’administration. La biodisponibilité absolue du setmélanotide après administration sous-cutanée n’a pas été étudiée chez l’homme.
La variabilité interindividuelle (CV %) dans le modèle pharmacocinétique de population final était de 39.9 % (CL/F).
La PK du setmélanotide chez les patients atteints du SBB était comparable à celle observée dans la population des patients atteints de déficit en POMC, en PCSK1 ou en LEPR, ce qui semble indiquer que la pathologie seule n’a pas d’effet sur la PK du setmélanotide.
Distribution
Le volume apparent moyen de distribution du setmélanotide après administration sous-cutanée de 3 mg une fois par jour a été estimé à 75.2 l sur la base du modèle pharmacocinétique de population. Le setmélanotide se lie aux protéines plasmatiques humaines à hauteur de 79.1 %.
Les essais in vitro indiquent que le setmélanotide ne constitue pas un substrat pour OATP1B1, OATP1B3, OAT1, OAT3 ou OCT2.
Les données in vitro suggèrent qu’il est hautement improbable que le setmélanotide constitue un substrat pour la P-gp ou la BCRP.
Métabolisme
Il est apparu que le setmélanotide n’était pas métabolisé par les microsomes hépatiques, les hépatocytes ou les microsomes rénaux chez le rat, le singe et l’humain.
Élimination
La demi-vie d’élimination effective (t½) du setmélanotide était d’environ 11 heures. La clairance apparente totale du setmélanotide à l’état stable après administration sous-cutanée de 3 mg une fois par jour a été estimée à 7.15 l/h sur la base du modèle pharmacocinétique de population.
Environ 39 % de la dose de setmélanotide administrée était éliminée sous forme inchangée avec les urines au cours de l’intervalle posologique de 24 heures après administration sous-cutanée de 3 mg une fois par jour.Cinétique pour certains groupes de patients
Linéarité/non-linéarité
Les ASC et Cmax du setmélanotide ont augmenté de manière à peu près linéaire suite à une administration sous-cutanée de doses multiples allant de 0.5 mg à 5 mg.
Cinétique pour certains groupes de patients
Enfants et adolescents
Le setmélanotide a été évalué chez les patients pédiatriques (âgés de 2 à 17 ans). Les simulations réalisées à partir des analyses pharmacocinétiques de population suggèrent une exposition légèrement accrue chez les patients les plus jeunes (dont le poids corporel est également moins important) et justifient le schéma posologique proposé pour les patients âgés de 2 ans et plus.
Patients âgés
Les données disponibles dans un petit échantillon de patients âgés n’indiquent pas de modifications notables de l’exposition au setmélanotide avec l’avancement en âge. Cependant, ces données sont trop limitées pour permettre de tirer des conclusions définitives.
Troubles de la fonction rénale
L’analyse pharmacocinétique a mis en évidence une diminution de la clairance (CL/F) de respectivement 12 %, 26 % et 49 % chez les patients présentant des troubles légers, modérés ou sévères de la fonction réale par rapport aux patients ayant une fonction rénale normale.
Déficit en POMC, dont le déficit en PCSK1 et le déficit en LEPR
Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire chez les patients présentant des troubles légers (débit de filtration glomérulaire estimé [DFGe] de 60 à 89 ml/min/1.73 m²) ou modérés (DFGe de 30 à 59 ml/min/1.73 m²) de la fonction rénale. Un ajustement de la posologie est recommandé chez les patients présentant des troubles sévères de la fonction rénale (DFGe de 15 à 29 ml/min/1.73 m²) (voir «Posologie/Mode d’emploi»). Le setmélanotide ne doit pas être administré aux patients atteints d’insuffisance rénale terminale (DFGe < 15 ml/min/1.73 m²) (voir «Posologie/Mode d’emploi»).
Syndrome de Bardet-Biedl
Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire chez les patients présentant des troubles légers (débit de filtration glomérulaire estimé [DFGe] de 60 à 89 ml/min/1.73 m²) ou modérés (DFGe de 30 à 59 ml/min/1.73 m²) de la fonction rénale. Un ajustement de la posologie est recommandé chez les patients présentant des troubles sévères de la fonction rénale (DFGe de 15 à 29 ml/min/1.73 m²) (voir «Posologie/Mode d’emploi»). Le setmélanotide ne doit pas être administré aux patients atteints d’insuffisance rénale terminale (DFGe < 15 ml/min/1.73 m²) (voir « Posologie/Mode d’emploi »).
Troubles de la fonction hépatique
Le setmélanotide est stable dans les hépatocytes de l’homme, du rat et du singe; aucune étude n’a donc été conduite chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique. Le setmélanotide ne doit pas être utilisé chez ces patients.
Poids corporel
La CL/F du setmélanotide variait selon le poids corporel d’après une relation allométrique fixe.
Sexe
Aucune différence cliniquement significative de la pharmacocinétique du setmélanotide n’a été observée sur la base du sexe.
Données précliniques
Les données précliniques issues des études conventionnelles sur la pharmacologie de sécurité, la génotoxicité, la carcinogénicité, la fertilité, la tératogénicité et le développement postnatal n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Une étude de toxicité sur la reproduction et le développement chez le lapin a révélé une augmentation de la résorption embryofœtale et des fausses couches post-implantation chez les lapines gestantes traitées par le setmélanotide. Ces effets ont été attribués aux réductions extrêmes de la consommation alimentaire des mères, provoquée par l’activité pharmacodynamique principale du setmélanotide. Ces réductions de la consommation alimentaire et les pertes embryofœtales y étant associées n’ont pas été observées dans le cadre d’une étude toxicité sur la reproduction et le développement menée chez le rat. Aucun effet tératogène n’a été observé pour aucune des espèces.
Des quantités de setmélanotide en concentration proportionnelle à la dose administrée ont été observées dans le lait 2 heures après l’injection sous-cutanée lors de la phase de pré-sevrage, dans le cadre d’une étude sur le développement pré- et postnatal menée chez le rat. Aucune concentration quantifiable de setmélanotide n’a été détectée dans le plasma des jeunes animaux allaités, quelle que soit la dose administrée.
Contrairement aux primates, des effets cardiovasculaires variables, tels qu’une augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle, ont été observés chez le rat et le miniporc. Les raisons sous-jacentes à ces différences entre les espèces n’ont à ce jour pas été élucidées. Chez le rat, les effets dose-dépendants du setmélanotide sur la fréquence cardiaque et la pression artérielle étaient liés à une augmentation du tonus sympathique; ces effets ont progressivement diminué avec l’administration répétée de doses quotidiennes.
Une vacuolisation cytoplasmique minime, liée à l’excipient mPEG-DSPE, a été observée dans le plexus choroïde suite à une administration à long terme chez le rat adulte et le singe. La vacuolisation du plexus choroïde n’a pas été observée chez les rats juvéniles, traités par le setmélanotide/le mPEG-DSPE du jour 7 après la naissance au jour 55, à 9.5 fois la dose humaine thérapeutique de mPEG-DSPE contenue dans 3 mg de setmélanotide calculée par mg/m2/jour.
Les données de carcinogénicité disponibles chez les souris Tg.rasH2 suggèrent que le setmélanotide/le mPEG-DSPE ne présente pas de risque carcinogène pour les patients, avec une marge de sécurité de 17 pour le setmélanotide sur la base de l’ASC et une marge posologique de 16 pour le mPEG-DSPE, calculée par mg/m²/jour, à la dose clinique de 3 mg/jour. Compte tenu de l’absence de signes inquiétants liés au potentiel carcinogène exprimé par les données cliniques et non cliniques disponibles pour le setmélanotide, aucune étude de carcinogénicité de 2 ans n’a été menée chez le rat.
Remarques particulières
Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé à d’autres médicaments.
Stabilité
Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
Stabilité après ouverture
28 jours ou jusqu’à la date de péremption (selon l’échéance la plus courte).
Ne pas conserver au-dessus de 30°C.
La stabilité chimique et physique de la préparation prête à l’emploi (voir «Remarques concernant la manipulation») a été démontrée pendant 28 jours entre 2 et 30°C.
D’un point de vue microbiologique, après ouverture, le produit peut être conservé pendant 28 jours au maximum, à une température comprise entre 2°C et 30°C. Tout autre délai d’utilisation et condition de stockage relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.
Remarques particulières concernant le stockage
Flacon non ouvert
Conserver au réfrigérateur (2-8°C).
Ne pas congeler.
Conserver le récipient dans son emballage d’origine pour le protéger de la lumière.
Les flacons non ouverts peuvent être conservés à température ambiante (maximale 30°C) pendant 30 jours au maximum.
Conserver hors de la portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation
Préparation
Sortir IMCIVREE du réfrigérateur environ 15 minutes avant administration. Les patients peuvent aussi réchauffer le médicament avant de l’utiliser en faisant doucement rouler le flacon entre les paumes de leurs mains pendant 60 secondes.
Inspecter IMCIVREE avant chaque injection; la solution ne doit pas être utilisée si elle est opaque ou si elle contient des particules.
En cas d’exposition à une température > 30°C, IMCIVREE doit être éliminé et ne peut pas être utilisé.
Afin de prévenir une possible contamination, toujours utiliser une nouvelle seringue pour chaque injection.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation nationale en vigueur.
Numéro d’autorisation
69694
Présentation
Flacon multidose en verre transparent de type I avec un bouchon en bromobutyle et un capuchon en aluminium.
Conditionnements: 1 flacon multidose (B)
Titulaire de l’autorisation
pharma services Oehler GmbH, Wollerau
Mise à jour de l’information
Mars 2025